
Après qu'Emmanuel Macron ait provoqué des élections législatives anticipées - qui se tiendront les dimanches 30 juin et 7 juillet 2024 -, le spectre d'une arrivée de Jordan Bardella à Matignon plane.
De nombreuses personnalités n'hésitent pas à afficher publiquement leur opposition au Rassemblement national. C'est le cas de Kylian Mbappé. Le capitaine de l'équipe de France de football, obligé de porter un masque après sa fracture au nez, a appelé à voter "contre les extrêmes, les idées qui divisent"...
Depuis le plateau des Grandes Gueules le lundi 17 juin sur RMC et RMC Story, Alain Marschall et Olivier Truchot ont développé un débat sur le thème "Législatives : Mbappé est-il sorti de son rôle ?". Celui-ci a donné lieu à une passe d'armes entre deux chroniqueurs de l'émission qui a été endeuillée par la disparition d'un de ses membres.

Flora Ghebali s'est attirée les foudres d'Antoine Diers en appelant les fidèles des "GG" à lire un article du journal Franc-Tireur, écrit par Caroline Fourest, sur le Rassemblement national. "Oh la crédibilité du truc... C'est Caroline Fourest dans Franc-Tireur, ce n'est pas du tout orienté ! Tout le monde y croit là...", s'est agacé le chroniqueur de RMC avant que sa collègue ne l'interrompe : "En fait, quand on ne croit plus en rien, on laisse le fascisme arriver tranquillement. Mais on a compris que c'était ta stratégie...".
La chroniqueuse s'est alors tournée vers Alain Marschall et Olivier Truchot, à qui elle a reproché d'inviter "un raciste" en plateau. Une remarque que le premier n'a pas supporté. "Mais arrête ! C'est insupportable ! S'il est raciste, tu l'attaques en justice et tu le démontres ! Si tu ne veux plus accepter le débat, il y en a un qui s'en va et c'est qui nous décidons !", a-t-il sèchement lancé à Flora Ghebali.
Celle-ci s'est défendue d'accepter le débat. "Et bah alors t'acceptes le débat, mais tu ne le traite pas de raciste ! Traitez quelqu'un de raciste aujourd'hui devant la loi, c'est un délit ! Alors à ce moment-là, tu attaques Antoine en justice et tu vois si tu gagnes ou si tu perds ! Sinon on arrête là...", lui a rétorqué, hors de lui, Alain Marschall.