C'est une décision gouvernementale qui continue de faire couler beaucoup d'encre. Le 27 août dernier, le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal annonçait l'interdiction de l'abaya, cette longue robe traditionnelle couvrant le corps et porté par certaines élèves de confession musulmane dans les écoles françaises. Même traitement pour le qamis, son équivalent masculin. Une décision validée par le Conseil d'État et entrée en vigueur dans les écoles françaises, mais qui suscite beaucoup de polémiques ces dernières semaines et notamment à travers certains acteurs du monde du sport.
Ce lundi matin, c'est le boxeur Farid Khider qui s'est exprimé sur ce sujet dans l'émission Chez Jordan et lorsque l'animateur lui a demandé de donner son avis sur l'interdiction de l'abaya, ce dernier n'a pas éludé la question. "Je pense que le Français c'est un mouton", lance-t-il d'entrée de jeu, avant de poursuivre : "Aujourd'hui l'abaya, c'est un prétexte. C'est comme l'histoire de l'arbre qui cache la forêt. On a 200 arbres qui sont en train de mourir parce qu'il n'y a pas d'eau, qu'il y a des pesticides dans les feuilles... et il n'y a qu'un arbre devant et on se dit "ben voilà, il y a que celui-là'. On voit que cet arbre."
Je pense qu'il y a des choses beaucoup plus importantes et on passe à côté des essentielles
Visiblement concerné par la polémique entourant cette interdiction, le boxeur de 48 ans, qui a eu plusieurs ennuis avec la justice ces dernières années, estime que l'on en fait trop avec cette histoire en comparaison avec d'autres problèmes plus graves. "Je pense qu'il y a des choses beaucoup plus importantes et on passe à côté des essentielles. C'est surtout ça qu'il faut retenir", conclut Farid Khider sur le sujet.
Le boxeur 8 fois champion du monde n'est pas le seul à avoir réagi après l'interdiction de l'abaya. Dans un premier temps la femme de Franck Ribéry a tenu à exprimer son point de vue avant que Jules Koundé et Ibrahima Konaté, deux joueurs de l'équipe de France de football, ne réagissent à travers leurs réseaux sociaux. Des réactions qui ont fait énormément parler et qui ont agité la sphère politique.