L'affaire a beaucoup choqué. Dans la journée de lundi 18 septembre, un collégien de 14 ans a été arrêté en plein cours de SVT par la police dans son établissement à Alfortville, dans le Val-de-Marne. Il a été sorti de classe menotté et emmené en garde à vue. L'adolescent est accusé de harcèlement envers une lycéenne transgenre de 15 ans, à qui il aurait adressé des menaces de mort. Cette interpellation inédite fait débat depuis et même sur le plateau d'Estelle Denis dans son émission Estelle Midi sur RMC Story.
Ce mercredi 20 septembre, l'animatrice en a en effet parlé autour de sa table avec ses chroniqueurs, dont Daniel Riolo. Et le compagnon de Géraldine Maillet n'y est pas allé de main morte pour partager son avis bien tranché. "Qu'on soit allé arrêter un gamin en pleine classe, de cette façon... Je pense qu'on ne peut pas et qu'on ne pourra plus faire autrement. Il faut envoyer un signal extrêmement fort si on veut vraiment parler d'électrochoc. Sinon, on continuera les petites phrases, les petits débats, l'étroitesse d'esprit, les 'oui mais non', 'oui mais on va l'envoyer chez un psy...'", a-t-il commencé.
Je veux moi-même aller en garde à vue !
Et pour lui d'aller plus loin : "Moi, si j'apprends que mon fils a fait un truc et a tenu des propos aussi violents que ceux qu'a tenus ce gamin, c'est pas que je veux que mon fils soit en garde à vue, c'est que je veux que les flics viennent m'arrêter. Je veux moi-même être en garde à vue pour mauvaise éducation, je veux qu'on me demande comment j'ai élevé mon fils, et qu'on se pose la question de savoir si on me le retire ou pas."
Estelle Denis lui a alors fait savoir que le collégien arrêté venait de perdre son père et vivait chez ses grands-parents. "Il n'est pas dans un cocon quoi", a-t-elle souligné, précisant que cela ne constituait pas pour autant une circonstance atténuante. Mais ce rappel a fait bondir Daniel Riolo. "Excuse-moi, des enfants qui ont perdu leurs parents, que ça devienne une circonstance atténuante quand on dit 'je vais te faire une Hitler, je vais t'égorger, ta tête elle va servir de propagande...', mais je n'en ai rien à foutre qu'il ait perdu son père, vraiment ! Les enfants qui ont perdu leurs parents, il y en a d'autres sur Terre !", s'est-il vivement emporté.
À noter que l'élève a reconnu les faits après 24h de garde à vue et a exprimé des regrets. Il sera soumis à un suivi éducatif.