Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, décision prise par Emmanuel Macron à la surprise générale à la suite du résultat des élections européennes, la politique ne cesse de scruter l'actualité.
Anne-Elisabeth Lemoine a reçu de nouvelles personnalités politiques dans C à vous le lundi 17 juin 2024 sur France 5. Parmi elles : Sébastien Chenu. Le vice-président du Rassemblement national a vivement réagi à la diffusion d'images des manifestations contre le parti de Jordan Bardella - dont le salaire a été dévoilé - et Marine Le Pen le week-end dernier à Paris et dans toute la France.
Sébastien Chenu a reproché à l'équipe de C à vous de ne pas avoir montré des pancartes haineuses contre le RN. "Je note que vous avez montré des images sympathiques de la manif de la gauche et de l'extrême gauche le week-end dernier avec des dames qui disaient : 'Pour le programme, on verra plus tard', 'On s'engueulera plus tard...", a-t-il déclaré avant de s'emporter.
"Vous n'avez pas parlé des propos épouvantables qui ont été tenus dans ces manifs : 'Un flic mort, c'est un vote en moins pour le RN'. Vous ne le dites pas ?! Ça ne vous gêne pas ?! Les propos sur les électeurs du Rassemblement national, traités de tous les noms. Les propos dans les gay pride sur les gays qui défilent et qui ont envie de voter pour le Rassemblement national et qui se font prendre à partie et insulter...", a-t-il sèchement lancé aux chroniqueurs de l'émission.
Sébastien Chenu a déploré un manque d'impartialité. "Il faut équilibrer les choses !", a-t-il martelé pendant que Patrick Cohen l'interpellait : "Quand en marge de vos manifestations, vous avez des extrémistes, vous êtes le premier à dire : 'Mais écoutez ça, ça ne nous représente pas !". Le vice-président du Rassemblement national a rétorqué que dans ce cas de figure, ça ne s'est pas passé en marge, mais dans les manifestations.
"Il faut sincèrement être équilibré dans l'approche. Je vois que vous ne l'êtes pas. Vous n'êtes pas objectif. Vous ne faites pas votre travail !", a-t-il asséné à ses interlocuteurs. Anne-Elisabeth Lemoine, dont le chroniqueur Bertrand Chameroy a été dragué par une star internationale, s'est sentie obligée d'intervenir pour prendre la défense de son équipe. "Si, on fait tout à fait notre travail ! On a parlé de Nicolas Sarkozy qui disait du bien de Jordan Bardella", a-t-elle répliqué à son invité avant de regretter : "Vous nous faites un procès d'intention...".