C'est dans le nouveau magazine Entrevue qu'une interview exclusive de Vincent Miclet est parue. Tout juste racheté par Omar Harfouch, le magazine Entrevue est de retour en kiosques depuis le 1er décembre 2023, totalement remanié. Créé en 1992 par Thierry Ardisson, le magazine a logiquement choisi Laurent Baffie pour le premier numéro de cette nouvelle version, il y évoque ses opérations de chirurgie esthétique.
Leur belle romance s'est transformée en véritable guerre... Tombés amoureux en 2013, Ayem Nour, ancienne candidate emblématique de Secret Story et Vincent Miclet, homme d'affaires, ont accueilli leur petit garçon, Ayvin, le 7 juin 2016, avant de se séparer, trois mois après sa naissance. Une séparation totale : en bataille pour la garde de leur fils depuis, tous les deux ont atteint le point de rupture ces derniers mois, lorsque la jeune femme, qui a accusé son ex de violences, a récupéré leur fils, en novembre dernier et a fini par quitter le Maroc, presque un an plus tard, où il résidait d'un commun accord, chez son père.
Un "kidnapping" pour Vincent Miclet, qui ne décolère pas d'avoir vu son fils rentrer en France alors que la justice marocaine, selon lui, lui avait accordé la garde du petit garçon. Très rare dans les médias, il a accepté de s'exprimer dans Entrevue, ce vendredi 1er décembre, et de livrer sa version : "J'ai généreusement offert à Ayem la jouissance d'une villa somptueuse à Marrakech, une pension mensuelle conséquente et des facilités de déplacement, tout cela pour assurer le bien-être d'Ayvin, notre fils commun", assure-t-il notamment.
Avant de revenir sur cette période trouble, entre l'été 2022 et l'hiver 2023, pendant laquelle Ayem Nour avait accepté que son fils soit scolarisé à l'école américaine de Marrakech, avant de considérer l'accord caduc, de l'en retirer brutalement - mais de rester bloquer au Maroc - puis de rentrer en France illégalement selon l'homme d'affaires. "Une rupture dramatique est intervenue, catapultant l'affaire dans une dimension judiciaire pénale. Le kidnapping orchestré par Ayem a déclenché un feu croisé entre la France et le Maroc. Les tribunaux marocains, que j'ai sollicités, ont rendu un verdict condamnant Ayem à une peine de prison avec sursis. Le tribunal français quant à lui, avait déjà émis une décision défavorable à Ayem", dénonce-t-il, précisant qu'il n'a plus de nouvelles d'Ayvin depuis le 14 novembre 2022.
En effet condamnée à 4 mois de prison avec sursis en mai dernier pour enlèvement de mineur, par un tribunal marocain, Ayem Nour pourrait risquer gros : selon nos confrères d'Entrevue, la jeune femme s'expose à une amende importante au Maroc, puis à finir derrière les barreaux si elle ne la payait pas. Une sanction qui ne semble pas l'impressionner, selon l'avocate de Vincent Miclet, elle-aussi interrogée, et qui a confirmé que son client était sans nouvelles du petit garçon depuis qu'Ayem l'a récupéré.
"Mon client ne sait plus rien de ce qu'est devenu son enfant depuis fin 2022 : il ignore où il habite, il ignore s'il va à l'école... il ignorait donc à quel endroit il pouvait venir chercher son fils pour partir en vacances avec lui à la Toussaint ou pour toutes autres vacances ! [...] La mère n'a même pas eu la présence d'esprit de faire téléphoner l'enfant à son père pour qu'il y ait un semblant de contact, elle limite sa communication à d'obscurs posts sur les réseaux sociaux mais se garde bien de dire où elle est, dans quelle ville, à quelle adresse, etc...", a-t-elle dénoncé, avant de se questionner sur le bien-être du garçonnet.
"L'idéal serait déjà que la mère comprenne que cet enfant a un père, et qu'au-delà de toute considération juridique, le priver de son père ne peut que lui être extrêmement préjudiciable. L'idéal serait donc qu'elle revienne à un comportement normal et/ou que sa situation antérieure soit rétablie. Cet enfant était heureux au Maroc, il allait à l'école chaque jour et ne manquait de rien. Aujourd'hui, il est dans la nature et n'a même pas pu aller normalement en classe comme tous les enfants depuis la rentrée. C'est plus que regrettable", a-t-elle lancé dans la même interview.
Pour le moment, Ayem Nour, qui a relaté tout au long de l'année toutes les péripéties judiciaires sur ce sujet dans les médias ou ses réseaux sociaux, n'a pas encore répondu mais pourrait bien rapidement contre-attaquer. "Le soulagement est indescriptible, la joie est immense. Des batailles, j'en ai connues. J'en ai menées. Mais celle-ci est de loin la plus grande et la plus impressionnante qu'il m'a été donnée d'affronter : me battre contre la 'toute puissance' pour le bien-être et l'équilibre de mon fils", avait-elle écrit sur Instagram au moment de son retour en France.
Et on espère que cette bataille pourra s'apaiser le plus rapidement possible...