C'est dans On n'demande qu'à en rire (France 2) que Waly Dia a été révélé, en 2012. Comme les autres participants, il devait jouer des sketchs devant un jury qu'il devait convaincre pour rester le plus longtemps possible dans l'émission animée par Laurent Ruquier. Une expérience mitigée pour l'humoriste de 30 ans, comme il nous l'a expliqué.
S'il ne regrette pas d'avoir participé, Waly Dia n'a pas caché pas que cela n'avait pas été pas facile tous les jours : "C'était un peu plus de souffrance que le Comedy Club. C'était des sketchs imposés, on n'avait que cinq jours pour les écrire et on les jouait en direct. Tu es plus angoissé et stressé. (...) C'est pour ça qu'on a fait des sketchs un peu pourris parfois. Mais on a aussi fait de très bons sketchs qui ont marché et dont les gens me parlent encore maintenant, alors que c'était il y a six ou sept ans."
Waly Dia assure qu'il y avait beaucoup moins de pression au Comedy Club et que les humoristes s'amusaient : "On n'demande qu'à en rire, tu avais énormément de mal à t'amuser et même à parler avec les autres, car chacun se transmettait son stress. Honnêtement, si c'était à refaire, je ne sais pas si je le referais. Mais je ne regrette absolument pas de l'avoir fait à cette époque."
Le jeune homme – déjà victime de racisme – aurait pu ne jamais jouer dans la troupe de Jamel Debbouze. C'est en effet grâce à un gros coup de chance qu'il l'a intégrée : "Quand je suis arrivé au Comedy Club, je n'étais pas inscrit. À l'entrée, je l'ai joué un peu comme en boîte. J'ai essayé d'embrouiller le mec devant. Comme il ne voulait pas faire preuve d'incompétence, comme s'il n'avait pas suivi un artiste, il m'a dit : 'Oui vas-y.' Je suis rentré et c'était le jour où il y avait le frère de Jamel Debbouze. C'est parti de là."
Toute reproduction interdite sans la mention de Purepeople.com.