Jusqu'à la fin de la semaine, Waly Dia est au Palais des glaces pour son spectacle Ensemble ou rien. Il est également au casting de la série Netflix Osmosis et sera bientôt de retour dans Commissariat central, sur M6. À cette occasion, l'humoriste de 30 ans a répondu aux questions de Purepeople.
Waly Dia est revenu sur ses années de galères : "J'ai joué devant des gens bourrés, dans des bars. Mais je me suis dit si j'arrive à les faire rire eux alors qu'ils sont bourrés, quelqu'un qui paie sa place, je devrais y arriver, je pense. (...) À la base, j'ai commencé à Nantes, mais après je suis allé jouer à Paris. Après avoir joué, je dormais à la gare le soir pour prendre le premier train. Une fois, j'ai croisé des gens qui sortaient d'un des bars où j'avais joué et qui m'avaient vu en train de dormir à la gare. Je leur ai expliqué que je n'étais pas SDF, que je n'avais pas de maison à Paris, juste."
L'ancien participant d'On ne demande qu'à en rire a ensuite évoqué le sujet du racisme, l'un des thèmes de son spectacle. Il n'a pas caché en avoir été victime : "Malheureusement, c'est difficile de passer à côté. On aimerait ne pas l'avoir vécu, maintenant, j'ai essayé de trouver une voie qui fait que le racisme n'entre pas en ligne de compte. C'est-à-dire que je ne laisse pas la place aux personnes racistes de décider si j'aurais ce boulot ou pas. J'ai essayé de m'en écarter, mais il est présent et il faut le combattre. (...) Un truc qui m'a marqué dans ce métier, c'est le mépris de l'art populaire qu'ils associent à l'art d'origine africaine. Par exemple, toutes les comédies un peu urbaines, il y a des producteurs qui appellent ça des films halal. C'est comme ça que les gens parlent aujourd'hui. Ne pas souligner ce fait-là, ce serait grave."
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