Une musique à la tension nerveuse digne d'un coeur bloqué à 160 bpm, une voix sépulcrale et imposante rescapée de l'âge d'or de la synthpop (les années 1980, donc) : pas de doute, le retour des White Lies sonne comme il faut.
Longtemps empêché par de copieuses tournées, en son nom propre aussi bien qu'en première partie de mastodontes tels que Kings of Leon, Coldplay et autres Muse (pour la tournée des stades de l'été 2010), le second effort du trio londonien révélé par l'album To Lose my life... sera publié le 24 janvier 2011.
Ritual, enregistré aux studios Assault & Battery, à Londres, sous la houlette notamment d'Alan Moulder (Depeche Mode, Lostprophets, Placebo, My Bloody Valentine, Nine Inch Nails, Interpol, The Killers, etc.), devrait confirmer l'aisance acquise par les White Lies, entre héritage de Joy Division pour une new wave hypnotique et puissante, et rock de stade.
Sensation de l'année 2009, encensée et confirmée par des consécrations aux Q Awards et aux Mojo Awards ainsi que des citations aux NME Awards et MTV EMA, White Lies attaque 2011 avec panache en dévoilant un premier single de bon augure et au titre éloquent : Bigger than us (dont un remix est disponible gratuitement sur le site du groupe anglais), un titre élégiaque et résistant aux sédatifs servi par un clip fort à découvrir ci-dessus (ainsi qu'un alléchant teaser de présentation de plusieurs titres de l'album).
Bigger and bigger oblige, le trio formé par Harry McVeigh, Charles Cave et Jack Lawrence-Brown, qui tournait jusqu'alors avec un quatrième membre, embarquera un cinquième complice pour atteindre une nouvelle dimension scénique. A vérifier lors de leur prochain passage parisien, ce sera à La Cigale le 22 mars prochain.