Un défi de plus pour Yannick Noah, qui n'en est pas à son premier dans le monde du sport. Dernier vainqueur français d'un titre du Grand Chelem dans le tableau masculin en 1983 à Roland-Garros, l'homme de 63 ans a toujours eu un rapport très fort avec sa discipline, mais pas uniquement. Connu pour être un ambianceur et un meneur d'homme d'exception, il a notamment été appelé par le Paris Saint-Germain avant la finale de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1996 pour apporter sa bonne humeur au groupe parisien, qui a fini par l'emporter. L'été dernier, il est également passé voir les coéquipiers d'Antoine Dupont avant la Coupe du monde de rugby pour leur insuffler toute son énergie.
L'été prochain, Yannick Noah s'est fixé un nouvel objectif puisqu'il a accepté de devenir le capitaine de l'équipe de France masculine de tennis-fauteuil pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Un rôle nouveau pour le père de Joakim Noah, reconnu pour son expertise dans le tennis, mais qui reste un novice dans le monde du tennis-fauteuil. De quoi nourrir quelques critiques, même si Stéphane Houdet, l'actuel numéro 1 français, prend sa défense, sans oublier ses lacunes. "Il ne sait pas jouer dans un fauteuil... Et alors ? Je n'ai pas besoin qu'on m'apprenne à faire un coup droit. Il arrive avec une expérience incroyable, avec un oeil neuf. Il va pouvoir tester des choses avec nous. Le seul besoin qu'on avait, c'était celui d'un meneur d'hommes avec une dynamique de la gagne. Qui peut dire aujourd'hui que Yannick Noah est une mauvaise idée par rapport à ça ?", rétorque-t-il, dans un article du Parisien, sorti ce mercredi 3 janvier.
Une belle sortie qui risque de faire plaisir à l'ancien tennisman, qui a récemment pleuré la mort d'un "grand" avec qui il a partagé de nombreux souvenirs. Malgré ses nombreuses activités et notamment sa carrière musicale qui risque de lui prendre du temps avec les nombreux concerts estivaux, Yannick Noah devrait trouver du temps à accorder aux joueurs de l'équipe de France. Seule "ombre au tableau" pour l'ancien président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli, il n'accompagnera pas l'équipe féminine. "J'aurais aimé qu'il fasse de même avec elle. Je ne vois pas pourquoi. C'est dommage", regrette-t-il.
Un nouveau rôle plein de promesse pour Yannick Noah, qui essaiera d'aider les tricolores à ramener de belles médailles pour le contingent français aux JO de Paris.