La bande-annonce a beau avoir été visionnée plusieurs fois par nos soins, difficile de comprendre réellement de quoi parle le film Faeryland, un long métrage mêlant thriller, science-fiction et... heroic fantasy. L'intrigue se situe en 2050, quand un dieu-druide tente de sauver la planète menacée par un virus. Ce qu'on remarque en tout cas, c'est l'apparition d'Yves Duteil grimé en barde à guitare. Le magazine France Dimanche a assisté à la projection de ce film de Magà Ettori sur le véganisme et en fait le récit.
Traumatisé par les dimanches à la chasse de son père et après une rencontre, en 2012, avec les partisans d'une association de défense animale, Magà Ettori (44 ans, orginaire de Corse) a décidé de réaliser un film sur le véganisme. Le résultat est un ovni cinématographique, inclassable et incompréhensible selon la journaliste qui l'a vu dans un salle quasi vide à Paris. L'oeuvre comprend aussi une scène particulièrement violente tournée dans un véritable laboratoire de vivisection.
Si le scénario est "digne des élucubrations futuristes des frères Bogdanov", on peut se demander ce que fait dedans l'interprète de Prendre un enfant par la main : "Il en fait des caisses pour narrer le plus clairement possible une histoire abracadabrante. (...) Yves Duteil réapparaît pour une scène qui, à défaut de marquer l'histoire du septième art, vaut le détour. Hilarité assurée."
Comment Yves Duteil a-t-il débarqué dans Faeryland ? Le site Tout le ciné/Challenges a eu la réponse : "Après avoir travaillé ensemble en 2008 sur le clip Maquisardes, l'idée d'en faire le héros de ce long métrage lui est venue naturellement. 'Je me suis rendu compte à ce moment-là qu'il avait une force-émotion incroyable', raconte le réalisateur qui avoue que sur le plateau, 'une comédienne pleurait en lui donnant la réplique'." C'est ainsi que le chanteur s'est retrouvé dans le premier film végan, un long métrage qui rejette l'exploitation animale sous toutes ses formes, même si son réalisateur reconnaît lui-même qu'"un tournage 100% vegan est impossible car l'industrie ne le permet pas".
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le numéro de France dimanche du 28 octobre 2016