
Voilà plusieurs jours que Leïla Bekhti est sur tous les fronts pour promouvoir Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, le dernier film de Ken Scott dans lequel elle joue. A l'écran, la grande amie de Jonathan Cohen - à qui elle a donné la réplique - incarne une courageuse mère de famille dans les années 60, prête à tout pour que son fils cadet, né avec un pied bot, mène une vie des plus normales Ayant piloté un nouveau numéro de 20h30, le dimanche ce 16 mars 2025, Laurent Delahousse a eu l'immense privilège de s'entretenir avec l'actrice révélée en 2006 dans le film Sheitan de Kim Chapiron. Le célèbre présentateur de la 2 n'a pas manqué de l'interroger sur son époux Tahar Rahim, qui a dernièrement été à l'affiche du biopic Monsieur Aznavour, réalisé par Mehdi Idir et Grand Corps Malade.
Pour incarner avec brio Charles Aznavour, le comédien s'est intensivement préparé avec des cours de chant et de piano. Soucieux du moindre détail, Tahar Rahim a également subi une impressionnante transformation grâce à des prothèses, des perruques et des heures de maquillage organisées chaque jour durant le tournage. Pendant cette période, Leïla Behkti jouait en parallèle dans la dernière réalisation de Ken Scott comme elle l'a confié au compagnon d'Alice Taglioni. Tout comme le père de sa progéniture, Leïla Behkti a également dû se métamorphoser. Pas peu fier du résultat final, Ken Scott lui avait alors demandé de contacter une personne de son cercle intime pour avoir un avis. Naturellement, la pétillante brune l'a fait sans ciller avec l'homme de sa vie... Mais rien ne s'est passé comme prévu.

"Pour la petite anecdote dans le film de Ken Scott, je vais jusqu'à mes 85 ans, j'ai dû mettre des prothèses, le premier essai qu'on a fait, Ken m'a dit : 'il faut absolument que tu appelles quelqu'un qui te connait, qui connait tes traits du visage par coeur'... Je vais appeler Tahar'", a rapporté la comédienne. Pas de quoi perturber sa moitié habituée à l'exercice, bien au contraire ! À en croire ses dires, les tourtereaux étaient étaient beaucoup plus préoccupés par leur vie de famille que par leurs transformations physiques respectives. "On s'est appelés en Facetime, donc j'étais grimée en femme de 85 ans et lui était en Aznavour, et on se parlait normal des enfants !", a affirmé Leïla Behkti qui a toujours su concilier carrière et vie privée. Une confidence qui a particulièrement amusé Laurent Delahousse, qui n'a d'ailleurs pas manqué d’imaginer l'hilarante scène.
Ce mois-ci au cours d'un entretien accordé à Madame Figaro, l'artiste de 41 ans a aussi révélé s'être énormément inspirée de sa grand-mère maternelle pour interpréter son rôle, tout en bénéficiant du précieux soutien de son mari. "Je me suis beaucoup servi de son souvenir pour interpréter Esther plus âgée", a assuré Leïla Behkti. "J’ai essayé de retrouver sa démarche moins assurée, ses petits pas glissés sur le sol, précautionneux, et de faire revivre la façon dont elle nous regardait avec tendresse. Et puis, surtout, j’avais aussi un coach pour m’aider dans ces recherches, bénévole et à domicile : il s’appelle Tahar Rahim. Il m’a énormément poussée dans mes retranchements".