Jacques Chirac, mort le 26 septembre 2019 à l'âge de 86 ans, à son domicile parisien, laisse dans le chagrin des millions de Français. C'est le cas notamment de Zinedine Zidane, héros national récompensé par le défunt président en 1998 lors de la Coupe du monde de football.
Vendredi 27 septembre, l'ex-footballeur de 47 ans, devenu entraîneur du Real Madrid, a été interrogé par la presse lors d'une conférence de presse en Espagne. "Je suis triste, tout simplement, parce qu'en plus je le connaissais personnellement. Il a été notre président mais il a été surtout le président de tous les sportifs, l'ami de tous les sportifs. Il adorait les gens, pas simplement le milieu de la politique. Je pense qu'il adorait les gens même les plus retirés dans les campagnes. Il a toujours été comme ça. Ce dont je me rappelle de lui, ce sont les petits moments qu'on a eus et qui le sortaient de la politique. Il était content de parler d'autre chose, ça se sentait. Je garde un très bon souvenir de lui", a-t-il raconté dans des propos relatés par Le Parisien.
S'il n'avait jamais été un grand amateur de foot, préférant largement les combats de sumos, Jacques Chirac avait fini par s'y mettre à l'occasion du Mondial 98. Bien lui en avait pris puisque la France en sortira championne. Le président avait beau connaître de manière approximative le nom des joueurs, il se rêvait "l'entraîneur de la France", affublé d'un maillot numéro 23, ne manque pas de rappeler l'AFP. A la nouvelle foi, le converti ajoutait les gestes : baiser porte-bonheur sur le crâne du gardien Fabien Barthez puis, après la victoire, mémorable garden-party élyséenne lors de laquelle il souleva "la Coupe de France" avant de se reprendre, "la Coupe du monde, pardon !" puis une remise générale de légions d'honneur.
Thomas Montet