Joker officiel d'Anne-Claire Coudray aux commandes des journaux télévisés de TF1 le week-end, Audrey Crespo-Mara intervient chaque semaine sur l'antenne de la première chaîne depuis maintenant trois ans. En fait, la journaliste est aux commandes d'une longue interview diffusée chaque dimanche dans le cadre du magazine Sept à huit. Au sein de cet entretien hebdomadaire, la compagne de Thierry Ardisson dresse les portraits de nombreuses célébrités, mais aussi de certains anonymes. Si elle interroge principalement des personnalités françaises depuis trois ans, Audrey Crespo-Mara a aussi eu l'occasion de se retrouver face à des stars mondiales, comme par exemple Pamela Anderson. Cependant, la journaliste a également refusé de réaliser les interviews de certaines vedettes internationales.
Elle en a expliqué les raisons durant une interview accordée au site Puremedias.com dimanche 2 juillet 2023. "Quand une star internationale exige les questions en amont, un temps contraint, et un droit de regard sur l'interview avant la diffusion, c'est non", a indiqué Audrey Crespo-Mara. "Lorsqu'elles viennent encore en France (...) le contenu est limité à la promo et le temps contraint. Dans ces cas-là, je préfère ne pas faire d'interview plutôt qu'elles soient limitées, contraintes et qu'au final, on se limite à la promo d'un film. Le portrait nécessite un engagement de l'invité. Quand j'interviewe Pamela Anderson, je vais à elle, à Los Angeles, mais je peux lui poser toutes les questions que je veux, en prenant le temps d'une vraie rencontre. On a suffisamment de personnalités et d'anonymes intéressants pour ne pas se plier aux contraintes des grosses boîtes de communication", a ajouté la journaliste.
"Au bout de trois ans, le travail réalisé plaide pour moi"
Au cours de ce même entretien, Audrey Crespo-Mara s'est également livrée sur sa méthode de travail pour trouver sans cesse de nouvelles personnalités à interroger, mais aussi pour les convaincre d'accepter ses demandes d'interview. "Je suis toujours aux aguets. Il faut être connecté à l'actualité, aux personnes qui la font. Il y a tout un travail avec mon programmateur, Alexandre Duarte. On ne lâche rien. Très souvent, les personnes que j'invite, je les sollicite personnellement. C'est tout un travail de conviction en amont, qui est essentiel. (...) Il m'arrive parfois de passer du temps avec l'invité, en amont de l'interview, pour le convaincre. Il faut qu'il soit prêt à aller plus loin que la promotion habituelle, à donner plus qu'ailleurs. Mais au bout de trois ans, le travail réalisé plaide pour moi", a souligné la compagne de Thierry Ardisson.