Nouvelle sensation de la scène musicale française, Zaho de Sagazan s'est révélée au grand public suite à la parution de son premier album baptisée La Symphonie des éclairs en 2023. Après la sortie de ce disque, la popularité de la jeune chanteuse est rapidement montée en flèche. Pour preuve, la musicienne a réussi l'exploit de remplir entièrement deux fois l'Olympia en l'espace de seulement trois minutes. Alors qu'elle entamera une tournée tous les Zéniths de France à partir du samedi 9 novembre 2024, Zaho de Sagazan a réédité son premier album en y ajoutant des morceaux inédits. Dans le cadre de la promotion de son disque et de sa tournée, la chanteuse était l'invitée de la journaliste Audrey Crespo-Mara dans l'émission Sept à huit, diffusée dimanche 20 octobre 2024 sur TF1. Au cours de leur entretien, la musicienne fut notamment interrogée sur sa jeunesse.
Zaho de Sagazan a ainsi révélé qu'elle formait une famille unie avec ses parents et ses soeurs, mais aussi "très originale". "Quand vos trois soeurs aînées quittent la maison. Vous avez 13 ans, et ça ne va pas", a ensuite souligné Audrey Crespo-Mara. "Je perds mes soeurs. Enfin je perds... C'était sûrement un drame aussi grand dans ma tête. Et je découvre l'adolescence surtout, et quelque chose que je ne connaissais pas : ma sensibilité, qui va s'exacerber à ce moment-là", a notamment expliqué Zaho de Sagazan. Un "drame" personnel qui va se manifester sur le plan physique. "Je prends beaucoup de kilos, 15 en un an et demi, donc mon corps change énormément. Je ne me reconnais pas. J'ai des émotions beaucoup trop fortes dans ma poitrine. J'ai l'impression d'avoir une tempête dans mon coeur que je ne peux pas gérer. Et qui a besoin d'exploser", a ensuite expliqué la musicienne.
Dans la suite de cette interview, Zaho de Sagazan va se remémorer avec tendresse l'époque où elle travaillait dans un Ehpad, avant d'arriver à percer en tant que chanteuse. "C'était l'une des plus belles expériences de ma vie. Pour moi, c'est un des plus beaux métiers du monde. C'est pour moi, un métier qui représente la bonté à l'état pur. C'est-à-dire que tu donnes sans attendre trop en retour parce que tu es payée une misère. Personne ne t'applaudit, c'est un métier où tu es toute seule. Les gens ont souvent la démence et ne prennent pas conscience de ce que tu fais", a-t-elle ainsi affirmé.