Christian Vadim se confie comme jamais. Fils du réalisateur Roger Vadim et de l'actrice Catherine Deneuve, le comédien de 59 ans s'est livré au micro de l'émission radio d'Europe 1, Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, le 22 avril. Il était invité par Isabelle Morizet avec Marie Fugain avec qui il joue la pièce Un Conseil d'Ami, Manuel Gélin et Nadège Meziat sont au casting, au Petit Marigny.
Interrogé sur son enfance, le mari de Nadège Meziat s'est penché sur ses premiers pas dans le milieu du septième art. Des débuts compliqués pour le comédien, en partie à cause de sa mère. Après le bac, il décide de poursuivre des études de droit, mais son père en a décidé autrement, en lui proposant de devenir acteur pour un film - Surprise party en 1983 mis en scène par son père Roger Vadim - Si Catherine Deneuve n'y a pas vu le moindre problème, il était hors de question pour elle que son fils s'éloigne de ses études. "Ça a bardé sec quand le film est sorti, elle m'a dit 'non tu ne fais pas la promotion'", a assuré le comédien au micro d'Europe 1.
Le père de trois enfants a ajouté au micro d'Isabelle Morizet que Catherine Deneuve aurait décidé de contacter son attaché de presse de l'époque pour empêcher le film d'être relayé dans les médias sous peine de ne plus travailler avec lui. "Elle considérait que c'était un métier difficile que c'était un risque. Elle considérait qu'il fallait avoir un bagage avant de faire ce métier-là", a raconté l'homme de 59 ans, qui en tire aujourd'hui une leçon.
Durant toute son enfance, le comédien a accompagné sa mère sur les tournages de ses films. "Ça me dérange ! Quand j'étais jeune, je ne vous raconte pas s'il y avait un bisou, alors là c'était une catastrophe !", a confié Christian Vadim lorsqu'il voyait sa mère tourner des scènes intimes pour les besoins d'un film. Aujourd'hui, les choses ont changé. Le comédien avoue que "plus les films sont vieux et plus 'c'est plus facile' pour [lui] de les regarder". "Par exemple, un film comme Le sauvage, j'aime bien parce qu'il y a un tel décalage que je peux [le regarder]", a-t-il, avant de conclure que "ce n'est pas un plaisir de regarder [s]a mère" sur le petit comme sur le grand écran.