Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim ne sont plus ensemble mais les deux acteurs ont gardé de très bonnes relations. Il faut dire qu'ils ont un enfant en commun, Gabriel, aujourd'hui âgé de 22 ans. Un âge qu'il a bien failli ne jamais pouvoir atteindre. Dans La Guerre est déclarée, film sorti en 2010 et réalisé par Valérie Donzelli en personne, cette dernière porte sur grand écran le terrible combat qu'elle et Jérémie Elkaïm ont dû mener après avoir appris que leur fils était atteint d'une tumeur au cerveau à seulement un an. Une tumeur appelée rhabdoïde de l'ordre ponto-cérébelleux.
À force d'amour, de détermination et de beaucoup de courage, parents et fils ont gagné la bataille. Le petit Gabriel, plus si petit que ça, s'est même lancé dans le one-man-show. Il se produit actuellement sur la scène du Petit palais des glaces à Paris avec son spectacle, C'est bientôt fini. Une mise en lumière qu'il ne se pensait pas capable de vivre il y a encore quelques années, par peur des moqueries qu'il a pu subir à l'école avec ses camarades de classe notamment.
Mais sa maladie, le jeune Gabriel a voulu en faire une force et il a réussi. "Ça a été dur, mais jamais triste. La maladie me constitue. Je me suis construit avec elle, et avec l'amour, la solidarité de ma famille", a-t-il confié au magazine Elle. Dans son spectacle, il n'a pas peur de tout aborder, le pire comme le meilleur. Un seul mantra : ne pas s'apitoyer sur son sort. Un détail qui lui importe beaucoup car comme il le dit, il ne serait sûrement pas à cette place aujourd'hui si tout cela ne lui était pas arrivé.
Gabriel Donzelli sera toujours éternellement reconnaissant envers ses parents et surtout sa maman, qu'il voit comme une héroïne et dont il a d'ailleurs pris le nom : "Les Donzelli sont une famille d'artistes, sculpteurs, peintres, chef opérateur. Ce nom me définit, me rend fort." Et de la force, il lui en a fallu.
Dans une interview que Konbini a diffusée sur Instagram, Gabriel Donzelli était entré plus en détails sur les traitements qu'il a subis et les séquelles que tout cela lui avait laissées. Il expliquait avoir dû être attaché tout petit pour éviter qu'il ne bouge lors des examens qu'il passait à l'hôpital. "C'est un petit cadeau de départ. C'est vraiment le truc le plus violent que l'être humain puisse affronter je crois", avait-il déclaré. Gabriel, un héros malgré lui !