"Ça m'a tuée" : Daniel Balavoine, ses fans ont failli mener sa fille à sa perte !

Les enfants de stars qui souffrent de la comparaison avec leurs parents sont monnaie commune. La chanteuse Rose a récemment reçu, dans son podcast Contre-addictions, Joana Balavoine, la fille de Daniel Balavoine, qui a expliqué avoir parfois mal vécu l'amour immense que le public accorde à son père. L'artiste est décédé le 14 janvier 1986 à l'âge de 33 ans dans un accident d'hélicoptère. Il avait laissé derrière lui son fils Jérémie et son épouse Corinne Barcessa, dite Coco, qui était enceinte... et a accouché de Joana quelques mois après le drame, au mois de juin.

Je voulais juste qu'on m'aime

Elle n'a jamais connu son père mais Joana Balavoine a très vite constaté qu'il était un monument du patrimoine français. "Pendant des années, je me suis crue comme mon père, parce qu'on voulait que je sois comme lui, et ça m'a tuée. Les gens l'aiment tellement qu'ils aimeraient que ça continue, je ne peux pas faire ça, a-t-elle expliqué. J'ai voulu pour la mauvaise raison, je voulais juste qu'on m'aime." Si elle était invitée dans le podcast de Rose, c'est parce que Joana Balavoine a toujours ouvertement parlé de ses démons, notamment de la cocaïne. Elle avait, entre autres, sorti une bande dessinée à ce sujet intitulé Les Lions endormis.

J'en ai pleuré des nuits

Si elle estime que son père était une personne "festive", Joana Balavoine ne puise pas ses propres addictions dans les siennes. "Je crois que c'était un bon vivant, souligne-t-elle. Je pense que pour faire ce qu'il a fait, il aimait la vie. Je crois que c'était un fêtard quand même, il a essayé des trucs, je crois qu'il fumait des joints. Je crois que ça lui est même arrivé de prendre de la coke, mais je ne pense pas que c'était quelqu'un de... Je ne crois pas, de ce que je sais." Pour soigner ses maux, Joana a été prise en charge, pendant deux mois et demi, en cure de désintoxication. "J'en ai pleuré des nuits, se souvient-elle. Ce qui est dur, c'est quand on sort. Il faut commencer à tout déconstruire..."