Dans une longue enquête réalisée par les journalistes de Paris Match, on découvre pourquoi la mort du petit Émile a été écartée après seulement 2 jours de recherches sous la chaleur intense de ce mois de juillet. "Pendant les quarante-huit premières heures qui suivent la disparition, des battues sont organisées avec plus de 800 volontaires qui se relayent aux côtés des pompiers, des gendarmes et de la Sécurité civile. Deux hélicoptères, dont l'un équipé d'une caméra thermique, ainsi que des drones, survolent la zone." Tout est scruté y compris les "bottes de paille" qui "sont fouillées au détecteur de métaux". Et pour cause, Émile portait des boutons en fer. "Dix chiens de Saint-Hubert" ont aussi reniflé chaque pierre précisent les journalistes.
"Selon Nassima Djebli, porte-parole de la gendarmerie nationale, les militaires procèdent par la stratégie de l'escargot, fouillant l'endroit de la disparition puis élargissant le périmètre de recherche peu à peu, en prenant en compte la capacité de mobilité d'un enfant : 'On a réfléchi aussi en sortant de la logique de l'adulte. Un enfant de 2 ans peut trouver une solution, mais ce ne sera pas notre raisonnement à nous. On a des gendarmes qui travaillent dans les Maisons de protection des familles et ont l'habitude de la psychologie des enfants. Tout a été fouillé au peigne fin." indique Paris Match.
Malheureusement, toujours aucune trace du petit Émile qui a disparu le 8 juillet 2023 au Vernet. Un petit garçon avec "un caractère particulier" et très débrouillard. "Je suis persuadé qu'il n'est plus dans le village, on a fouillé 97 hectares de terrain", a également confié un gendarme au journal.
Selon Rémy Avon, procureur de la République de Digne-les-Bains, aucune hypothèse n'est exclue et aucun élément ne permet encore de caractériser une infraction pénale dans le cadre de la disparition de l'enfant. "L'enquête se concentre sur l'étude du bornage téléphonique de tous ceux qui auraient pu traverser la zone au moment de la disparition, sur les fouilles des maisons et des véhicules du hameau et sur les auditions des témoins" conclut l'article.