Depuis le 8 juillet, c'est une famille qui n'est plus comme les autres. Cette famille jusqu'ici tout ce qu'il y a de plus ordinaire a vu sa vie chamboulée par un drame, ce jour-là. C'est cette journée que dans le Haut-Vernet, hameau dans les Alpes-de-Haute-Provence, Émile, petit garçon de 2 ans et demi a disparu. Depuis, rien n'est plus comme avant pour les siens. À la tête de ce clan, Philippe et Anne V., les grands-maternels du garçonnet. Au moment où Émile s'est volatilisé, le grand-père était en train de charger le coffre de sa voiture. Qui sont-ils ? Au cours de son enquête sur ce fait divers qui fait les gros titres depuis bientôt quinze jours, Paris Match (éd. du 20 juillet) fait un portrait des chefs du clan.
C'est dans ce hameau, où Émile a disparu, que Philippe et Anne V. possèdent une maison, qu'ils ont achetée au début des années 2000. Âgés d'une cinquantaine d'années, les grands-parents du garçonnet y passent leurs vacances d'été. Un coin de paradis dans lequel ils reçoivent avec bonheur leurs dix enfants, dont l'aînée n'est autre que Marie, 25 ans, la mère d'Émile et d'une petite soeur au prénom rare, Alaïs. Ce 8 juillet, Philippe et son épouse sont avec huit de leurs enfants à la maison, âgés entre 7 et 18 ans, Marie venant de repartir, et Bathilde, la cadette, n'arrivant que le dimanche. Lorsqu'il charge le coffre de sa voiture, Philippe entend pouvoir s'occuper de clôturer un champ pour ses chevaux.
Lorsqu'ils ne sont pas dans cette propriété du Haut-Vernet, les grands-parents du petit garçon de deux ans et demi, tout comme ses parents Marie et Colomban, vivent dans la commune de La Bouilladisse, à 25 kilomètres d'Aix-en-Provence. Philippe V. y est ostéopathe dans un cabinet qui se situe sur l'artère principale du coin, non loin de l'église. Un lieu de culte dans lequel le clan se rend seulement une fois par an, y préférant une chapelle privée d'Aix. La messe y est célébrée en latin, la liturgie plus stricte, avec chants grégoriens, précisent nos confrères. Une église catholique rattachée au diocèse. Autour d'eux, un clan soudé et pieux.
On sait d'après Paris Match que Philippe, tout comme sa propre mère, était aussi strict et n'hésitait pas à donner la fessée à ses enfants, reprochant à son gendre, Colomban, papa d'Émile, de ne pas être assez sévère avec les siens. Une famille aimante et unie pour le curé de la chapelle d'Aix, et pas sectaire selon lui, malgré leur choix que les enfants ne soient pas scolarisés avant le lycée. Une famille désormais scrutée de toute part alors que cette triste affaire défraye la chronique.
Retrouvez l'intégralité du dossier dans Paris Match, en kiosque depuis le 19 juillet 2023