Sans filtre et totalement transparent, Yves Lecoq a toujours eu pour habitude d'être franc avec son public. Un trait de caractère qui est toujours d'actualité et ce, malgré le fait que sa carrière en télé soit terminée. Invité sur le plateau de TPMP People le 27 mai dernier, celui qui a présenté Les grands du rire de 2005 à 2019 et qui a prêté sa voix à de nombreuses marionnettes des Guignols de l'info s'est confié sur sa vie actuelle et les dettes astronomiques qu'il a cumulées en raison d'une passion dévorante...
"Au départ, je cherchais une ferme en Normandie figure-toi... Mais pour le budget que j'avais, pas moyen de trouver une ferme, c'était trop cher. Donc je me suis rabattu sur un château en Picardie. Donc avec 300 000 francs j'ai trouvé un joli manoir. Ça a été mon premier château", a-t-il expliqué face à Bernard Montiel. C'est un peu plus tard qu'il a mis le doigt dans l'engrenage et qu'il n'a cessé d'investir dans les vieilles pierres, quitte à s'endetter. "Après ça on m'a montré un autre château qui était à vendre. J'ai d'abord appelé Jean-Jacques Debout et je lui ai dis : 'tu ne veux pas un beau château ?' parce que pour moi c'était énorme ! Je suis quand même allé le voir et là je suis tombé à genoux devant la beauté du site", a-t-il continué.
Je n'avais pas un sou de côté
En tout, Yves Lecoq a acheté six grands et beaux châteaux qu'il a ensuite fallu entretenir. Malgré toute sa bonne volonté, il n'a pas réussi à gérer un tel patrimoine immobilier. "À un moment donné on m'a dit : 'Monsieur Lecoq, on va vous demander tant d'argent parce que vous n'avez pas payé tant d'impôts', et donc je suis parti, j'ai vendu", s'est-il souvenu. Si Yves Lecoq a continué dans cette voie, c'est tout de même qu'il y trouvait un intérêt. "Comme je gagnais bien ma vie, c'était défiscalisé et tout passait dans les travaux. Je n'avais pas un sou de côté. J'aurais pu mettre quand même 500 balles de côté...", a-t-il lâché en rigolant avant de préciser : "Effectivement du coup les impôts étaient absorbés par les monuments historiques et les travaux que je faisais."
Aujourd'hui, le célèbre imitateur n'a plus que deux châteaux, dont un en vente. Malgré tout cela, il a encore de grosses dettes... "J'ai encore des dettes parce que j'ai tout vendu à bas prix", a-t-il conclu. Espérons qu'il trouvera vite de quoi rembourser les banques...