"J'ai gardé tout pendant un an" : Veronika Loubry atteinte d'un syndrome particulier, conséquence de la maladie de son compagnon

Ils avaient tout pour être heureux : l'amour qu'ils se portent, la jolie famille recomposée qu'ils formaient avec leurs enfants respectifs et une vie douce sous le soleil de la Provence avant qu'un terrible diagnostic ne vienne tout faire basculer. Une simple prise de sang effectuée par Gérard Kadoche a permis de détecter un cancer de stade 4 pour lequel il est actuellement soigné.

Après toutes ces péripéties, ces difficultés qui sont toujours d'actualité, Veronika Loubry a fait le choix de coucher son combat sur papier dans une autobiographie baptisée La vie m'a réservé bien des surprises, parue le 26 mars dernier aux éditions Leduc S. Pour la promotion de cet ouvrage, Veronika Loubry était l'invitée d'Isabelle Morizet sur Europe 1 le 20 avril dernier.

De tous les soutiens pour son homme qu'elle aime plus que tout, Veronika Loubry ne compte pas baisser les bras. Elle a d'ailleurs passé les fêtes de fin d'année à ses côtés dans une chambre d'hôpital. Gérard Kadoche a été opéré à la période de Noël : "On ne l'avait pas prévu. C'était Noël, c'étaient nos petits-enfants. On a passé 23 jours à l'hôpital. J'étais à son chevet matin et soir." Veronika Loubry avoue même avoir pleuré toute la nuit du nouvel an dans sa voiture.

Veronika Loubry n'est pas elle-même touchée par la maladie. Mais le cancer de son compagnon n'a pas été sans conséquence sur sa santé. En mars dernier, elle a notamment découvert souffrir du Tako Tsubo, plus communément appelé le syndrome du coeur brisé. Le site de la fondation Coeur et Recherche évoque "une altération cardiaque engendrée par un grand stress chez la femme de plus de 50 ans. Il se manifeste par des caractéristiques proches de l'infarctus. Le coeur est visiblement en souffrance, et pourtant, les artères se révèlent intactes."

Veronika Loubry le sait, le stress engendré par la maladie de son chéri en est l'unique responsable : "J'ai fait un syndrome du coeur brisé au mois de mars. Ca faisait un an tout pile, les docteurs disent que j'ai gardé tout pendant un an", a-t-elle fait savoir toujours sur Europe 1. "Je ne voulais pas qu'il puisse douter, une seule seconde dans mon regard. Chaque chimio qui lui perfore les veines, moi ça me perfore le coeur. Ça me fait mal. [...] Je me dis que c'est une épreuve que l'on doit faire ensemble et surtout je ne dois pas l'abandonner." Une force remarquable qu'elle doit à tout l'amour qu'elle porte à Gérard Kadoche.