C'est un Bernard Menez soucieux qui s'est exprimé sur une période bien sombre de sa vie, ce vendredi 17 novembre dans l'émission Chez Jordan. Le chanteur et comédien de 79 ans a littéralement frôlé la mort, comme il l'a indiqué à son interlocuteur. "Il y a 3 ans, j'ai fait une coloscopie qui s'est mal terminée", lance-t-il en préambule, avant d'entrer dans les détails : "J'ai pas bien compris parce que ça semblait bien se terminer. Je prends mon petit café avant de partir, je téléphone chez moi en disant à ma femme : 'Il semblerait d'après les médecins que je vais rester en surveillance, apporte moi le pyjama' et après ça ne va plus du tout, j'ai eu l'impression de mourir."
Une expérience particulièrement traumatisante pour Bernard Menez, qui a bien cru que c'était la fin. "Ma dernière image, c'était une rangée de blouses blanches. C'est-à-dire que je pense qu'à l'hôpital Saint-Joseph (à Paris), ils ont alerté d'autres professeurs de la clinique pour voir quoi faire et quoi faire, ça a été me mettre dans le coma", poursuit celui qui, avec sa femme, a déjà tout prévu pour sa fin de vie. Une situation critique pour l'artiste, qui dévoile ensuite le fond du problème : "J'ai eu le syndrome de Mendelson, qui est le retour de la bile dans les poumons. Si on attend trop, c'est la mort, c'est létal et en me mettant dans le coma, ils ont pu arranger le truc, mais je me suis vu mourir."
J'ai fait 3 jours de réanimation, avec des tuyaux et tout le truc
Une situation gravissime pour l'acteur français, accompagné par sa femme Maribel dans cette terrible épreuve. "Quand elle est arrivée à l'hôpital, j'étais déjà dans le coma. On lui a demandé qui il fallait prévenir au cas où ça se finissait mal", raconte, l'air très grave, Bernard Menez. Une situation qui a duré près de 24 heures, puisqu'il indique s'être réveillé de son coma le lendemain matin. "J'ai fait 3 jours de réanimation, avec des tuyaux et tout le truc et ensuite j'ai fait 3 jours normaux et puis je suis rentré chez moi", précise le grand copain de Bernard Le Coq, avec qui il a partagé une pétanque dans le froid pour le Téléthon.
Une expérience forcément traumatisante, même si elle s'est bien terminée, ce que redoutait Bernard Menez. "La peur que j'avais, c'était les séquelles et un mois après je jouais au théâtre", conclut-il.