A 49 ans, Marie Drucker peut se vanter d'avoir toujours suivi ses rêves. Le métier de journaliste s'est imposé à elle et la jolie brune est parvenue à devenir une figure incontournable au fil des années. C'est notamment en rejoignant le service public et plus particulièrement France 2, où elle a présenté le JT en tant que joker de 2008 à 2016, qu'elle s'est fait un nom. Pourtant, celui-ci était déjà bien connu. En effet, Marie Drucker est la fille de Jean Drucker, un dirigeant de télévision à qui l'on doit notamment la création de la chaîne M6, mais aussi la nièce de l'animateur Michel Drucker.
Alors, forcément, en faisant partie d'une telle famille, il aurait été facile de lui mettre des bâtons dans les roues. Justement, au micro d'Emilia Cassagne, pour le podcast de Femmes Actuelles, la productrice répond à la question de savoir s'il a été difficile pour elle de se faire une place dans le milieu de la télé. "C'est une question qu'on m'a posée 7 millions de fois mais qu'on ne me pose plus depuis des années en réalité, et franchement je ne sais pas", a-t-elle d'abord admis. Et de continuer, avec lucidité : "Je ne suis pas dupe ni naïve mais en tout cas personne n'a jamais, mais vraiment jamais, fais aucune remarque ou aucune allusion devant moi. Mais quand je dis que je ne suis pas naïve, c'est que je suis sûre que ces remarques ont certainement eu lieu dans mon dos, au début au moins".
Toutefois, Marie Drucker n'a jamais donné d'importance à ce qu'il pouvait se dire à son sujet, préférant plutôt se faire remarquer pour son bon travail. "Mais moi j'avançais très tranquillement et je me disais que de toute façon je travaille beaucoup, je suis sérieuse, je suis bonne camarade, et je pense que ça s'est fait comme ça". Ainsi, elle ne doit rien à son père ou son célèbre oncle. Et d'ailleurs, Marie Drucker n'a pas hésité à se mettre en difficultés à ses débuts histoire de faire ses armes.
C'était à l'époque où elle était journaliste pour iTélé (qui est désormais devenue CNews), on lui avait "tout de suite proposé une grande exposition", et Marie Drucker a décliné. "J'ai dit : 'Ah non, non, moi je veux faire la nuit !' Et ça tombait très bien, parce que personne ne voulait faire la nuit, les horaires c'était 23 heures jusqu'à 6 heures du matin. Mais, je tenais la boutique, on était que deux, un technicien et moi. C'était beaucoup de travail. J'ai fait mes classes, on est tous beaucoup tombé, heureusement, c'était avant l'avènement des réseaux sociaux, donc il n'y a pas de traces".