C'est une nouvelle qui a attristé l'ensemble du monde du football français tant l'histoire est terrible. À seulement 23 ans, le footballeur Ignatius Ganago vient de vivre un drame familial absolument insoutenable. Le natif de Douala au Cameroun a perdu sa fille, âgée seulement de 4 ans. D'après les informations sorties dans la presse française, cette dernière serait décédée des suites d'une maladie et le joueur qui évolue actuellement pour le FC Nantes a dû s'envoler pour son pays natal afin de se rendre auprès de sa famille le 14 février dernier.
Une épreuve terrible, mais face à laquelle Ignatius Ganago a su trouver la force de revenir assez rapidement puisqu'il était déjà de retour sur les pelouses du championnat samedi 4 mars dernier pour le choc entre son club de Nantes et le Paris Saint-Germain. Une rencontre au cours de laquelle il a brillé puisqu'il a inscrit un but face aux joueurs de Christophe Galtier. Forcément très ému, il s'est exprimé après la rencontre et son message a été particulièrement touchant au moment d'évoquer sa célébration pendant laquelle on l'a vu pointer les doigts vers le ciel. "Maintenant, tous mes buts seront toujours pour elle. Ma fille était une bouffée d'énergie. Elle était toujours joyeuse. J'espère qu'elle sera fière de moi et que je marquerai beaucoup de buts pour elle", assure le footballeur passé par le RC Lens en zone mixte.
Tous les jours, avant d'aller à l'entraînement, c'est compliqué de se lever
Après la rencontre, Kylian Mbappé a eu un beau geste à l'encontre d'Ignatius Ganago, en lui offrant son maillot, ce qui l'a beaucoup touché. "Il m'a donné beaucoup de force. Cela fait plaisir de voir des gens comme ça qui pensent à toi. Je vais continuer à jouer au foot et j'espère que je la rendrai fière", indique-t-il. S'il a repris aussi rapidement le chemin de l'entraînement, c'est aussi pour tenter d'alléger la douleur qu'il connaît actuellement. "Le foot, c'est quelque chose qui te permet de te changer les idées. Tous les jours, avant d'aller à l'entraînement, c'est compliqué de se lever. Savoir que la personne que tu aimais le plus au monde n'est plus là... Mais, une fois que je suis à l'entraînement, ça me change un peu. (...) Si j'étais dans un bureau tout seul, ça serait plus difficile. Je penserais à ça tout le temps. Tous les jours, j'ai au moins deux heures durant lesquelles je ne pense pas à ça", conclut l'attaquant nantais.