Ancienne figure incontournable du service des sports de Canal+, où elle présentait notamment Le Canal Rugby Club chaque semaine, Isabelle Ithurburu a décidé de prendre un virage dans sa carrière durant l'été 2023. La journaliste a ainsi accepté la proposition de TF1 de reprendre les commandes de l'émission 50' inside, tout en incarnant le Mag de la Coupe du monde de Rugby 2023 en parallèle. Depuis le début de la saison, l'animatrice reçoit chaque semaine un invité différent dont elle retrace la vie et la carrière. Samedi 9 mars 2024, Isabelle Ithurburu avait convié l'humoriste Booder dans 50' inside. La journaliste est allée à la rencontre du comédien au sein du Paname Comedy Club de Paris, où il teste régulièrement ses sketchs. Au cours de cet entretien, l'animatrice a notamment interrogé son invité sur les problèmes de santé qu'il a rencontré lors de sa naissance.
"Vous êtes né au Maroc. Vous aviez très vite de graves problèmes pulmonaires. Votre papa, qui travaillait en France, vous a fait rapatrier avec votre maman pour pouvoir vous soigner. Pour tout tenter pour vous sauver. Derrière vous allez passer six ans à l'hôpital Necker", a tout d'abord rappelé Isabelle Ithurburu. "Oui, avec des allers-retours", a précisé le comédien. "Vous vous considérez aujourd'hui comme un miraculé ?", a ensuite demandé la journaliste à son invité. "Vous avez devant vous une personne qui est née au mois d'août 1978, et qui devait mourir en décembre 1978", a souligné l'humoriste. "Le docteur du village avait dit à ma mère que je ne passerais pas l'hiver. Je suis né avec un asthme très prononcé, une bronchiolite, c'était très compliqué. Donc, qu'est-ce qui peu m'arriver de plus ? Je suis en train de vivre ma deuxième vie. Ça ne pourra jamais être pire que ce que j'ai déjà vécu", a ensuite ajouté Booder.
"Mes parent ? C'est mes héros !"
"Vous leur devez quoi aujourd'hui à vos parents ?", a voulu savoir Isabelle Ithurburu. "C'est mes héros !", a affirmé l'acteur. "Je voyais mon papa qui arrivait du travail fatigué, mais qui était obligé de passer à l'hôpital pour me voir. Pour voir si tout se passe bien, regarder les derniers examens. Il faut savoir que ma maman, on lui a enlevé son enfant. On m'a pris tout de suite pour s'occuper de moi et à l'époque on n'avait pas le droit de dormir avec son enfant à l'hôpital", a aussi souligné Booder, tout en précisant qu'il ne remerciera "jamais assez" ses parents pour tout ce qu'ils ont fait pour lui.