Il va quitter, un temps, son épouse et son enfant. Louis Bertignac va reprendre la route d'ici peu de temps pour défendre les couleurs de son nouvel album autobiographique intitulé Dans le film de ma vie. Ses valises sont posées, depuis une dizaine d'années, à la campagne. Le chanteur, ancien membre du groupe Téléphone, vit en lisière de la forêt de Fontainebleau, au sud-est de Paris, où il a décidé de s'installer avec sa femme Laetitia. Rester vivre à Paris ? Hors de question, pour le couple, d'élever leur petit Jack - né le 19 novembre 2016 - en la capitale.
"Séparé de la mère de mes deux filles [Lola et Lili, qu'il a eu avec Julie Delafosse, NDLR.], je cherchais alors une maison de campagne dans le coin pour les recevoir le week-end, explique le musicien dans les colonnes du magazine Gala. Il avait visité une première demeure qu'il avait trouvé "triste", avec des murs en béton... mais avait retrouvé l'espoir en recevant le coup de téléphone de son ami jazzman Didier Lockwood, lui annonçant qu'il vendait sa maison dans le même village. Murs en pierre, grand jardin, piscine familiale et "bonnes ondes", il n'en fallait pas davantage pour séduire Louis Bertignac et sa Laetitia !
On s'est pris la tête comme pas mal de couples
Vivant en paix à Fontainebleau, Louis Bertignac et Laetitia ont, comme tous les couples, vécu quelques tensions. Notamment lors du confinement, dû à la pandémie de Covid-19, qui a défait de nombreuses relations... mais pas la leur. La solution ? "On s'est pris la tête comme pas mal de couples. On a fait maison à part pendant deux, trois mois", se souvient-il. "Je voulais remettre Jack à l'école mais Louis flippait qu'il ramène le virus à la maison... On s'est engueulés", ajoute sa moitié. C'est la musique qui aura fini par apaiser les moeurs. A distance, il lui a fait passer quelques couplets d'une chanson qui évoque la réconciliation, la main tendue... et elle a accepté d'interpréter le refrain. Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Retrouvez l'interview de Louis Bertignac dans le magazine Gala, n°1562 du 18 mai 2023.