"Patrick Chesnais, le drôle et le grave". C'est de cette manière que Le Figaro vient de titrer le portrait qu'il consacre au célèbre acteur. Dans ce papier, l'époux de Josiane Stoléru se met à nu, et s'exprime notamment sur cette expérience traumatisante qui a récemment secoué sa vie. À savoir sa contamination à la Covid-19. "C'était il y a trois ans quasiment jour pour jour. J'ai été un des premiers à avoir le Covid "canal historique", c'est-à-dire le premier, celui qui a été cinglant", a-t-il raconté à nos confrères, avant de se confier sur cette peur de mourir.
"Comme je suis hypocondriaque, j'ai téléphoné à la planète entière via Doctolib. Je flippais car je me demandais quand et surtout si j'allais m'en sortir. Tous les jours, il y avait un lot de morts dont le chanteur Christophe qui avait mon âge. Alors, on se dit à qui le tour ? Moralement, c'est très déprimant. Mais j'avais une bonne immunité et je m'en suis tiré", a expliqué Patrick Chesnais. Plus de peur que de mal donc, pour celui qui avait remporté le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1989 pour sa composition dans La Lectrice de Michel Deville aux côtés de Miou-Miou.
Au cours de cet entretien, il s'est également exprimé sur Lettres d'excuses (Éditions L'Archipel), cet ouvrage qu'il vient tout récemment de publier et dans lequel il s'adresse à toutes celles et ceux qu'il a pu heurter ou blesser à cause de ses faits et gestes. Un mort "excuse" qui a toutefois plusieurs sens et significations dans ce livre : "Prendre le biais de l'excuse, c'est évidemment une façon de parler de moi, de mes proches, de ma famille et plein d'autres choses. Par exemple, je m'excuse auprès du soleil, du jazz, des voitures de la marque Fiat, du Covid".
Un ouvrage dans lequel plusieurs grandes personnalités sont concernées, donc la célèbre actrice Britannique Naomi Watts. Cette dernière a un jour en effet fait l'objet de remarques déplacées de la part de l'acteur et d'un scénaristes Brésilien qui, autour dîner auquel participait également la star anglophone, "détaillaient les promesses érotiques de la muse de David Lynch". Mais Patrick Chesnais et son voisin de table, conversant en Français, ne s'étaient pas rendus compte que l'actrice parlait la langue de Molière, et qu'elle a donc parfaitement compris ce qu'ils disaient sur elle. Une mauvaise expérience qu'il a sans doute vécue comme une leçon.