C'est un des membres fondateurs de la célèbre troupe du Splendid qui vient de nous quitter. Pour les spectateurs français, Michel Blanc restera à jamais associé à son rôle de Jean-Claude Dusse, dans la série de films Les Bronzés, même si sa carrière est riche de nombreux autres films et succès. C'est Paris Match qui a annoncé la bien triste nouvelle de sa disparition, dans la nuit de jeudi 3 à vendredi 4 octobre 2024, à seulement 72 ans. L'acteur originaire de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, s'est éteint alors qu'il se trouvait à l'hôpital.
Au plein coeur de la nuit, c'est son ami de toujours, Gérard Jugnot, qui a fait part de sa peine sur les réseaux sociaux, en publiant une photo de l'acteur (à retrouver dans le diaporama), dont il venait d'apprendre la disparition. "Putain, Michel... Qu'est-ce que tu nous a fait...", ajoute en légende celui qui a partagé l'affiche de nombreux films avec Michel Blanc et toute la troupe du Splendid, plongée dans une profonde triste depuis cette annonce. Outre sa participation à l'une des troupes de comédiens les plus célèbres de France, celui qui s'est montré sans filtre sur son pire film, pourtant très connu l'an dernier, a connu d'autres grands succès au cours d'une carrière riche de grands films. Avec un prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes en 1986 et 4 César du meilleur acteur, il restera comme un artiste qui compte dans le cinéma français.
S'il a fait rire des millions de Français, Michel Blanc n'était pas l'homme le plus rassuré qui soit dans sa vie privée. "Je suis hypocondriaque. C'est de notoriété publique. Disons que je me suis placé en constante observation", expliquait-il au Parisien en juillet 2023, ajoutant : "Attention, je n'ai pas la phobie des microbes ! Non. Ce serait plutôt la sensation que quelque chose serait en train de se déglinguer à l'intérieur de moi pour se transformer en maladie terminale." Et la cause de ce trouble remonterait à la petite enfance puisque tout jeune, on lui a détecté un souffle au coeur, ce qui a pu déclencher son hypocondrie. "J'ai été élevé dans du coton. On me répétait sans cesse que j'étais fragile, ça ne rassure pas. Il arrivait à mon père de me dire : 'Ne lève pas trop les bras en l'air à cause de ton coeur'", ajoute le regretté acteur.
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