Kev Adams est en tournée pour son quatrième spectacle solo. Celui-ci est intitulé Miroir et se joue depuis le 24 mars. Le Parisien est allé à la rencontre de l'artiste, ex-star des ados, habitué de Mask Singer (bientôt de retour) et pas si bien dans sa peau.
A 31 ans, il connaît le succès au cinéma, à la télé, sur scène, avec les femmes et pourtant, Kev Adams se dit "angoissé" par le miroir. "J'ai un problème avec mon image que j'ai pu exorciser avec mon métier, mais qui est resté un peu enfoui. C'est un de mes traumatismes d'enfance qui reprend le dessus. Peu importe à quel point je fais des régimes ou mincis, je me vois toujours gros, par exemple", explique-t-il. Le grand ami de Gad Elmaleh semble donc souffrir de dysmorphophobie.
Kev Adams était en effet en surpoids quand il était plus jeune, ce qui lui a valu bien plus que des moqueries. Il explique : "Quand j'étais petit, j'ai vécu le harcèlement, j'en parle sur scène, mais ça allait. Parce que le soir, je rentrais chez moi, pendant les week-ends et les vacances, personne ne m'emmerdait, ça me permettait de me rebooster pour retourner à l'école. Je redevenais Kevo le gros, mais ça allait. Aujourd'hui, c'est non-stop, c'est sans répit."
Et cette tendance à ne pas s'aimer encore aujourd'hui à des conséquences sur sa vie amoureuse comme il le fait savoir ensuite : "On parle de beauté, ça touche à la séduction, à mon rapport aux femmes, à ma difficulté à passer des étapes en couple... Ce miroir, c'est aussi celui de la société d'image dans laquelle on vit, c'est devenu très important l'image aujourd'hui." Le fait d'avoir réussi à séduire une Miss Univers ne l'a donc pas aidé à prendre confiance en lui.
Déjà en 2021, Kev Adams s'exprimait sur sa phobie des miroirs. "J'ai très peu de miroirs chez moi. J'ai encore du mal avec mon image. Je n'ai jamais vraiment aimé me regarder", avait-il révélé à Gala. Et d'expliquer qu'il se trouvait "difforme avec des petits yeux".
De son époque en surpoids, en 2013 au JDD, l'humoriste déclarait : "Le public ne peut se rendre compte mais de mes 8 à 13 ans, j'ai été bouboule, pour ne pas dire plus. Ça a été une période très dure, avec les nutritionnistes, les spécialistes de santé qui m'interdisaient des plats à la cantine."