"Des portes fermées" : Vitaa fait un triste constat sur sa carrière, un problème très répandu en est la cause

Mercredi 11 décembre s’est tenu le concert "Nos voix pour toutes", organisé par la Fondation des femmes à l’Adidas Arena et animé par Muriel Robin et Anne Le Nen. Cet événement exceptionnel, comme l’a souligné la société de production, a réuni une trentaine d’artistes "autour de performances inédites et touchantes, portées par une cause essentielle : dire stop aux violences faites aux femmes". Parmi les célébrités qui ont répondu présent, on a retrouvé Lara Fabian, Gaëtan Roussel, Anne Sila, Camelia Jordana, Christophe Willem, Claudia Tagbo, Emma Peters, Lio, Lorie, Nej', Nolwenn Leroy, Rahim Redcar, Suzane, Amir, Angélique Kidjo, Axelle Saint-Cirel, Bilal Hassani, Camille Lellouche, Catherine Ringer, Gaëtan Roussel, Hatik, Jeanne Cherhal, Jenifer, Santa, Sofiane Pamart, Solann, Yael Naim ou encore Vitaa pour ne citer qu’eux. Avant la diffusion du concert sur TMC, cette dernière s’est confiée sur le plateau de Quotidien face à Yann Barthès.

La chanteuse a profité de cette occasion pour évoquer le sexisme dont elle a parfois été victime dans l’industrie de la musique. En place depuis plus de 20 ans maintenant, l’amie de Diam's a tenu à rappeler qu’elle parle notamment de ce sujet sans son dernier album intitulé Charlotte : "Mes chansons partent très souvent d’une blessure, d’une histoire. [Dans l’album], je raconte le sexisme dans ce métier. Oui, à l’époque, j’ai eu beaucoup de portes qui ont été fermées", a-t-elle regretté. Et d’expliquer son sentiment : "On sent qu’on dérange quand on est une femme, qu’on a une vision. On a envie de nous amener ailleurs mais on ne lâche pas le combat, on sent que c’est compliqué…". Participer à ce concert était donc une manière aussi pour la chanteuse de faire entendre sa voix sur un sujet plus qu’important.

Les fonds collectés lors de ce concert événement, qui a été enregistré le 27 novembre dernier, financeront la lutte contre les violences faites aux femmes. Le groupe TF1 a expliqué que son objectif était de "célébrer en musique les femmes et leurs droits, tout en plaçant au cœur de la scène leurs combats pour l’égalité et la fin des violences". Si de nombreuses célébrités ont donné de leur temps et de leur voix, Julie Gayet, marraine de la Fondation des Femmes, a aussi collaboré à l’organisation de ce show ainsi que Fanny Herrero, scénariste et Marion Motin, danseuse, metteuse en scène et chorégraphe.