Alain Delon revient de loin. Au cours de l'été 2019, le comédien alors âgé de 83 ans, était victime d'un AVC. Transporté d'urgence à la Pitié-Salpêtrière de Paris, où il a subi une lourde opération et gardé trois semaines en soins intensifs, l'acteur s'en est heureusement sorti indemne. À l'occasion d'un entretien avec Nikos Aliagas dans Le portrait de la semaine de 50 minutes inside, sur TF1, ce samedi 8 avril, Alain-Fabien Delon, le fils du comédien s'est confié sur le jour où il a reparlé à son père. Après des années de brouille, les deux hommes se sont pardonnés. "Qu'est-ce qu'on a fait pendant dix ans ?", s'est demandé l'ex de Capucine Anav. Auprès du présentateur de The Voice, le comédien de 29 ans est revenu sur ce jour où il s'est retrouvé face à son paternel.
"À sa remise de son AVC on s'est assis sur un canapé, j'ai pris une photo avec lui et après je me suis quand même dit que ça faisait dix ans que je ne m'étais pas assis à côté de lui sur un canapé. Dix ans. Qu'est-ce qu'on a fait pendant dix ans ?", a-t-il confié. Et d'ajouter : "On ne s'est pas parlé pour quelles raisons ? On ne sait pas vraiment. Ego ou incompréhension. Maintenant, je ne veux plus en arriver à ça."
Dans les colonnes de Vanity Fair en 2013, Alain-Fabien Delon expliquait qu'il n'adressait plus la parole à son père. "Je n'ai pas de domicile, mon compte en banque est vide. Et pourtant je suis le fils de la plus grande star du cinéma français : un homme riche qui m'a abandonné", déclarait le fils de Rosalie van Breemen. Aujourd'hui, les relations entre les enfants du clan Delon semblent s'être apaisées. En publiant une photo d'Alain-Fabien Delon lorsqu'il était enfant dans 50 minutes inside, Nikos Aliagas a demandé au comédien ce qu'il lui dirait s'il était face à lui enfant. "Sois moins turbulent, beaucoup moins turbulent. Parce que même si je suis très content de là où je suis aujourd'hui et que si c'était à refaire, je le referais, il y a des moments où j'aurais mieux fait de rester calme et d'étudier ou de faire des choses dans ce sens-là. Quand on est jeune, on est pressés de grandir, d'être adulte et on s'en rend compte quand on a 25 ou 30 ans", a-t-il conclu avec une grande humilité