Interviewé par Entrevue, Anthony Delon a mis des mots précis sur la maladie dont souffre son papa, Alain Delon. Ayant perdu sa mère Nathalie le 21 janvier 2021, l'acteur de 59 ans a révélé que le cancer de son père n'avait rien à voir avec celui dont est morte sa mère : un cancer du pancréas. Auteur du roman Bastingage, sorti depuis le 27 mars 2024 aux éditions Fayard, le papa d' Alyson, Lou et Liv a ainsi abordé le décès de sa maman Nathalie avant de révéler de quel cancer souffrait celui qu'on surnomme le Guépard.
Atteinte d'une tumeur "grosse comme un citron" qui s'était finalement résorbée suite à de la chimiothérapie et des rayons, sa mère Nathalie a finalement connu une récidive de son cancer. Consciente qu'il ne lui restait que "quatre à six semaines de vie", comme lui avaient indiqué les médecins, elle était finalement morte "trente-sept jours plus tard". Une maladie totalement différente de celle dont souffre l'acteur de 88 ans. "Ce n'est pas le lymphome de type B de mon père, qui a une progression beaucoup plus lente. (...) Mon père, c'est différent. Il a fait des AVC, il porte des stents, prend des médicaments depuis X temps, ça fait longtemps qu'il est dans la maladie. Il est très résistant, très solide, comme ces mecs à l'ancienne, un roc", explique Anthony Delon dans son long entretien accordé à Entrevue.
Il poursuit : "Il faut savoir que mon père, à l'âge de 87 ans, a eu un lymphome de type B, à progression extrêmement lente. Il a été traité à l'imbruvica". "À quoi sert ce médicament ?" lui demandent le journaliste qui l'interroge. Anthony Delon détaille: "L'imbruvica est un traitement dit d'immunothérapie, il est efficace de manière curative si vous le couplez avec de la chimio. Mais mon père ne pouvait pas faire de chimio, il était beaucoup trop fragile et trop âgé. Ça l'aurait tué. Les Suisses ont donc commencé à le soigner avec ce médicament expérimental, en soins palliatifs."
Reprenant les mots de sa soeur Anouchka Delon qui assurait qu'il était vital pour leur père de revenir en Suisse pour poursuivre son traitement, il ajoute : "Tout le discours, à propos de mon père, consistant à dire 'Il faut qu'il aille en Suisse pour un traitement curatif, vital, de première nécessité", je ne sais plus quels mots ont été employés, ça ne tient pas debout... C'est un pur mensonge, un rideau de fumée pour masquer une réalité tout autre."