"Un pochtron, voilà" : Benoît Poelvoorde sans tabou sa consommation d'alcool et de cigarettes

"Ça n'existe pas les gens normaux !", crie Benoît Poelvoorde dans Venise n'est pas en Italie, film savoureux que l'on peut voir sur France 2 ce dimanche 8 octobre 2023. Encore une fois, l'acteur belge incarne à merveille un personnage atypique pour cette comédie dans laquelle il donne la réplique à Valérie Bonneton. La star venue du Plat Pays excelle pour donner vie à des individus parfois marginaux ou qui ne correspondent pas aux codes, mais souvent tendres. En interview, l'artiste de 59 ans ne cache pas ses failles également, se dévoilant comme un être humain imparfait avant d'être un comédien. Notamment en ce qui concerne son rapport à certaines addictions...

S'il apparaît particulièrement détendu lors de la promotion de ses films ou bien lors du Festival de Cannes où il peut être intenable, l'inoubliable Monsieur Manhattan prend des risques parfois avec son penchant pour l'alcool. Dans Paris Match, l'ex-compagnon de Coralie avait admis avoir livré des interviews "bourré". Il en avait parlé aux Inrocks en 2019, soulignant que son bilan sanguin n'était pas fameux : "Je dois me calmer depuis longtemps. Je suis un buveur social. Je suis un pochtron, voilà. C'est le vrai mot : je suis un pochtron." Une attitude que celui qui n'a pas d'enfants a du mal à contenir : "On résout bien des problèmes avec l'alcool ! On en crée d'autres, certes."

Maintient-il désormais sa résolution annoncée il y a un an sur France Inter ? A l'époque, il avait déclaré : "Je décide de me dire, comme tout le monde je crois, qu'à partir de 2022 j'arrête de boire. J'arrête de boire toute forme d'alcool. Pas parce que je bois beaucoup, mais parce que j'ai tendance à boire de manière quotidienne. Et bien, j'ai retardé d'une semaine. Vous voyez, c'est terrible !" Sans parler de la cigarette qu'il fumait trop, jusqu'à ce qu'une pneumonie l'oblige à ralentir : "J'ai dû arrêter de fumer pour préserver mes poumons mais comme un con j'ai repris et je regrette. Je fume trop. Bon, à partir du moment où on fume, on fume toujours trop. Et en même temps dans ce genre d'exercice de promo, fumer c'est une vraie bénédiction. La cigarette chez moi c'est oeuvre de récompense."