C'est arrivé près de chez vous, Rien à déclarer, Le Grand Bain... Chacune des apparitions au cinéma de Benoît Poelvoorde est couronnée de succès...et surtout de rire. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'acteur de 59 ans n'a jamais eu de coup de mou. Des problèmes, il en a eus dès son enfance et c'est toujours avec une très grande franchise qu'il s'est exprimé sur le sujet. "Mes parents m'ont mis très tôt en internat. Je rentrais chez moi le week-end et j'étais terrorisé à l'idée de partir : l'éducateur qui nous gardait, ronflait à tel point que je ne dormais pas de la nuit. Ce que je vous dis là, je ne l'avais jamais raconté, par peur du ridicule. Pourtant, ce trauma me poursuit toujours." , confiait-il à Paris Match en 2019, en précisant qu'il a toujours du mal à trouver le sommeil.
Une insomnie qui ne s'est pas arrangée lorsqu'il a découvert Paris, lui qui est originaire de Namur en Belgique. Bien au contraire..."Paris pour moi est un parc d'attractions. Trop de tentations auxquelles je ne peux pas résister", racontai-il à Gala en 2008. Faisant ici allusion aux bons vins et aux soirées people. Malgré ce quotidien festif, son moral est tombé à zéro : "La dépression, c'est la perte de l'estime de soi. C'est à cause des insomnies que je me suis retrouvé noctambule et donc à boire. Comme ça on dort jusqu'à midi et les angoisses attendent jusque-là. Puis, vient le moment où ni l'alcool ni les anxiolytiques n'y font rien."
Une dépendance à l'alcool qui l'a déjà conduit à plusieurs reprises à agir imprudemment. En 2008, l'acteur avait été arrêté avec un taux d'alcoolémie très élevé (1,42 gramme d'alcool/litre de sang) après avoir défoncé à bord de son 4X4 la façade d'une maison. Quelques mois plus tard, il perdait de nouveau le contrôle de son véhicule et percutait trois voitures à l'arrêt derrière le casino de Namur. Etant cette fois-ci non pas alcoolisé mais sous l'emprise de "substances non identifiées", d'après ce qu'avait annoncé le parquet en charge de l'affaire.
Benoît Poelvoorde avait alors demandé à être hospitalisé dans l'unité psychiatrique de l'hôpital de Namur, se munissant d'un certificat médical attestant qu'il souffrait d'un épisode de dépression, d'où la prise d'anxiolytiques lors de son second accident. Une démarche honorable de la part de l'acteur.
Pour plus d'informations sur la semaine de la santé mentale, rendez-vous sur cette page.