Le 16 octobre 1984, le petit Grégory Villemin , âgé de 4 ans, a disparu alors qu'il jouait dans le jardin de sa maison située à Lépanges-sur-Vologne dans les Vosges. Quelques heures plus tard, à 21H15, son corps est retrouvé ligoté et noyé dans la Vologne. La photo du corps du petit garçon qui a circulé dans la presse à l'époque - on le voyait les pieds, les mains et la tête liés par des cordelettes et un bonnet de laine sur le visage - a marqué l'opinion et l'affaire a connu de nombreux rebondissements. Mais, 40 ans plus tard, l'identité de l'assassin du petit Grégory demeure un mystère.
Vendredi 2 février 2024, pour La Provence, Me Thierry Moser, l'avocat (à la retraite) de Jean-Marie et Christine Villemin, les parents du petit Grégory, a pris la parole. Il a tout d'abord assuré qu'il y "a encore des possibilités d'élucidation de ce crime épouvantable". "Aujourd'hui, nous savons, nous croyons savoir, nous pensons savoir et nous savons certainement qui a fait quoi, comment, pourquoi, dans ce dossier", a-t-il ensuite déclaré. Des propos fracassants alors que l'affaire n'a pas été classée. L'avocat a ensuite poursuivi : "Pour le moment, ce que nous savons n'est pas étayé mais je garde confiance (...) "On compte sur le fait que des langues peuvent se délier et les progrès de la science."
Toujours proche des parents du garçonnet, l'homme de loi a donné de leurs nouvelles. "Les époux Villemin sont heureux, mais il leur manque une réponse", a aussi confié Me Thierry Moser. Après la mort de leur fils, le couple a eu trois autres enfants : Julien en 1985, Émelyne en 1990 et Simon en 1998. Et toute la famille vit dans la plus grande discrétion. "Ils ont veillé à les protéger pour ne pas qu'ils se sentent des enfants qui réparent un chagrin. Ces trois enfants ont tous réussi", a raconté l'avocat retraité.
L'affaire du petit Grégory a beau durer depuis 40 ans, tous espèrent que le nom du coupable sera bientôt connu. Un souhait qui, on l'espère, se réalisera.