Au coeur de l'affaire de prostitution de mineure impliquant plusieurs personnalités comme le footballeur international Yann M'Vila ou encore Kamel de Loft Story 2, l'adolescente contre-attaque. Dans une interview accordée en exclusivité à M6 MSN, Myriam (le nom que lui ont donné les journalistes du site) s'est exprimée pour la première fois depuis que l'affaire a été dévoilée. L'escort-girl de 16 ans se montre d'abord étonnée de l'ampleur prise par l'affaire : "Mais pourquoi on parle de moi, pourquoi on parle de tout cela ?", s'interroge-t-elle.
Souvent comparée à Zahia, autre jeune prostituée ayant fait trembler l'équipe de France de football, Myriam réfute cette association : "Ça n'a rien à voir avec l'affaire Zahia." Une différence qui frappe déjà d'un point de vue physique et vestimentaire selon M6 MSN, puisque Myriam ressemblerait "aux filles de son âge" selon la police, loin des décolletés plongeants de Zahia. Myriam se défend d'avoir eu des relations intimes avec Yann M'Vila et explique que les photos du footballeur torse nu trouvées sur son portable ont été "prises sur Internet". "Rien de plus. Il y en a plein sur le web", se défend celle qui possède également sur son portable de nombreux clichés d'hommes mûrs.
Rejetant fermement l'idée d'être la nouvelle Zahia, Myriam assure n'avoir jamais croisé de footballeurs. "Je les connais parce que je sors en boîte de nuit. Voilà, quoi ! Mes amis, ils les connaissent. C'est tout. J'ai jamais rien fait avec eux", explique celle qui apparaît transformée et "maquillée outrageusement" sur des clichés de ses sorties nocturnes, présents sur son portable. Concernant Kamel de Loft Story 2, elle reconnaît simplement avoir "pris une photo avec lui". "Je l'ai vu dans la rue et j'ai pris une photo. C'est tout", assure-t-elle, non loin de sa mère, présente lors de l'entretien.
Des propos auxquels ont du mal à croire les policiers de la brigade de répression du proxénétisme et ceux de la protection des mineurs, en possession de SMS et de photos qui seraient explicites. Si elles sont bien entendu toujours présumées innocentes, les personnalités présentes dans les données téléphoniques de l'adolescente pourraient être entendues par la police judiciaire dans le cadre de l'enquête pour sollicitation de prostituée mineure, en tant que témoins, ou placées en garde à vue.