L'enquête sur Jean-Marc Morandini connaît un nouveau rebondissement.
Pour rappel, la première enquête pour "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" avait été classée par le parquet de Paris en raisons d'infractions "insuffisamment caractérisées". Celle-ci avait été lancée après les révélations des Inrocks, en juillet 2016, sur les castings douteux et le tournage de la web-série Les Faucons, la web-série produite en 2015 par Jean-Marc Morandini. Cinq comédiens l'avaient alors accusé de les avoir poussés à envoyer des photos d'eux nus et de se masturber lors de castings et de tournages. Les plaignants ont obtenu en 2018 la reprise des investigations, qui sont désormais entre les mains d'un juge d'instruction parisien.
Selon 20 minutes, le juge d'instruction parisien a ordonné, en septembre, une expertise psychiatrique et psychologique de l'animateur de télévision. Une "procédure habituelle" selon Céline Lasek, l'avocate du concerné.
Récemment, l'animateur a renoncé au procès en diffamation qu'il avait intenté contre les Inrocks une semaine avant le début du procès qui devait avoir lieu devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les deux parties auraient "trouvé un arrangement".
Jean-Marc Morandini est toujours mis en examen pour "corruption de mineurs aggravée" et l'enquête menée par la brigade de protection des mineurs se poursuit indépendamment du volet "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé". Deux jeunes majeurs, sans lien avec la web-série accusent en effet l'animateur de leur avoir fait des propositions sexuelles quand ils avaient 15 et 16 ans.
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.