Hugo Auradou et Oscar Jegou sont toujours en Argentine après les accusations dont ils font l'objet. Dans la nuit du 6 au 7 juillet, dans la chambre 603 de l'hôtel Diplomatic de Mendoza, les deux sportifs ont eu une relation sexuelle avec une femme qui les accuse de violence, ce qu'ils nient. Alors qu'ils avaient annoncé leur intention de déposer dès ce lundi une demande d'abandon des charges auprès du ministère public de Mendoza, leurs avocats ont décidé de patienter.
"Cette affaire va bientôt se terminer et les joueurs vont rentrer en France", a déclaré au Parisien l'avocat Rafael Cúneo Libarona. Si du côté français la confiance semble être présente, c'est parce que mardi 20 août, un rapport d'expertise psychologique et psychiatrique réalisé sur Hugo Auradou et Oscar Jegou a été versé au dossier. Celui-ci leur est "très favorable" déclare Analia Rivero, leur avocate à Mendoza. Il montrerait qu'ils ne souffrent d'"aucune pathologie dans la sphère sexuelle". "Tout est plus que normal à ce niveau. Il ressort également qu'ils savent s'adapter aux normes, faire la distinction entre les actions vertueuses et non vertueuses, et se conformer au bien", poursuit-elle toujours pour Le Parisien.
Vendredi, ce seront les expertises réalisées sur la plaignante qui seront étudiées et cela pourrait faire basculer l'affaire. Aussi, le témoignage d'une femme est très attendu jeudi. Il s'agit de celle qui était dans le taxi avec Jean-Baptiste Gros, Hugo Auradou et la plaignante entre le Wabi Fun Club - où les deux derniers se sont rencontrés - et l'hôtel où se seraient déroulés les faits.
En attendant l'avancée de l'affaire, Hugo Auradou et Oscar Jegou sont toujours sur place, dénués de leur passeport. S'ils ne sont plus en détention, c'est parce que des "contradictions notoires" ont émergé dans la déposition de leur accusatrice.
Oscar Jegou et Hugo Auradou restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à clôture du dossier par la justice.