Anne Parillaud ne s'exprime que très rarement. Mais elle vient d'accorder un entretien à nos confrères de Gala, disponible dans leur édition du jour, ce jeudi 5 septembre. Une interview dans laquelle la lauréate du César de la meilleure actrice en 1991, grâce à Nikita, revient notamment assez longuement sur sa relation avec Alain Delon, avec qui elle a vécu une idylle dans les années 1980. Leurs regards s'étaient croisés pour la première fois sur le tournage de Pour la peau d'un flic.
Cette rencontre, qui sonnera la fin de l'histoire entre le Guépard et Mireille Darc, a changé beaucoup de choses pour Anne Parillaud : "J'avais 20, lui 45 (...) Il est devenu mon pygmalion. Une autorité, une projection paternelle, dont j'avais à l'évidence terriblement besoin. Je venais d'une famille où les repères étaient inexistants ou désaxés." Grâce à lui, elle a changé plein de choses de son quotidien.
Notamment une habitude assez malsaine : "C'était l'école de l'excellence, du travail jusqu'à l'obsession. Alain était un esthète pour qui la beauté n'avait pas de prix. Il faisait attention à lui. Faisait du sport, avec une alimentation saine et une hygiène de vie impeccable. Quand je l'ai rencontré, je fumais trois paquets de cigarettes, il a réussi à me faire arrêter. Il était ainsi pour lui et ses proches. Perfectionniste."
Au début de cette interview, Anne Parillaud a évoqué sa discrète réaction à la mort d'Alain Delon (elle lui avait rendu hommage via un post Instagram mais ne s'était pas encore exprimée dans les médias) qui a surpris certains. "Vivre sa peine dans la discrétion ne veut pas dire qu'elle n'existe pas. Alain représente une période fondamentale de mon existence professionnelle et amoureuse", a-t-elle alors tenu à préciser.
Pour rappel, Alain Delon nous a quittés le 18 août dernier, à l'âge de 88 ans. Il s'est éteint dans sa propriété de Douchy, où il a été inhumé. Il a marqué le cinéma français de son empreinte, avec des films tels que Borsalino, La Piscine ou encore Le Clan des Siciliens.