Alain Delon, monstre sacré du cinéma Français, nous a quittés le 18 août dernier, à l'âge de 88 ans, dans sa propriété de Douchy. Ils sont nombreux à s'être exprimés après son départ, sauf Anne Parillaud, qui, mise à part "un post Instagram", comme le soulignent nos confrères de Gala qui viennent de partir à sa rencontre, n'a "guère parlé".
Il représente pourtant "tout un pan" de sa vie, eux qui pour rappel ont vécu une romance qui a duré près de cinq ans, dans les années 1980. Pourquoi a-t-elle fait ce choix ? "Vivre sa peine dans la discrétion ne veut pas dire qu'elle n'existe pas. Alain représente une période fondamentale de mon existence professionnelle et amoureuse. Il m'a auditionnée pour son premier film en tant que réalisateur, 'Pour la peau d'un flic', et pour pallier mon allure qu'il trouvait trop enfantine - j'avais 20 ans, lui 45 -, il s'est appliqué à me vieillir et à me transformer en femme à l'aide de vêtements et de maquillage.", a-t-elle raconté au magazine.
Une interview dans laquelle elle s'est également confiée, de manière plus globale, sur sa conception de l'amour : "Je ne suis pas certaine de savoir aimer. Aimer, c'est accepter l'autre tel qu'il est dans son entièreté, avec ses défauts. Or j'ai du mal à concevoir que dans l'amour ou dans le travail, on ne soit pas à la recherche d'une certaine perfection. D'un dépassement de soi."
Quant à son regard sur le sexe, elle ajoute ceci : "Je ne peux pas envisager l'existence sans ca. Mais il y a sexualité et sexualité. On ne peut pas la réduite à un besoin comme manger ou boire. Il faut que cela soit un terrain de jeu, d'exploration, de recherche de soi et de l'autre. Et alors la découverte peut-être de l'infini." De rares confidences de la part de celle qui pour rappel a obtenu le César de la meilleure actrice avec Nikita en 1991. Un film réalisé par Luc Besson, un homme qu'elle a également aimé, à cette époque. De leur histoire est notamment née Juliette, en 1987.