Albert de Monaco : Son "ex-espion" sulfureux ne désarme pas ! Rendez-vous au tribunal...
Publié le 25 mai 2010 à 18:47
Par Laureline R.
Albert de Monaco Albert de Monaco© Angeli
Robert Eringer, le soi-disant ex-espion qui attaque Albert Eringer
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En novembre 2009, le prince Albert de Monaco, 51 ans, aperçu serein la semaine dernière, a été plongé au coeur d'un scandale qui n'est toujours pas terminé.

Souvenez-vous, Robert Eringer, l'un de ses anciens employés d'origine américaine, a entamé une action en justice contre lui, aux États-Unis. Affirmant avoir été embauché durant 6 ans par le prince pour récolter des informations secrètes, il réclamait des salaires, selon lui non réglés.

Représenté par l'avocat Brigham J. Ricks, il affirmait détenir un dossier regorgeant de preuves de ses recherches et de ses missions, que le prince aurait commanditées en toute connaissance de cause. Il a même confié avoir été nommé par Albert II lui-même à la tête de l'agence de contre-espionnage "Monaco Intelligence Service", dont les bureaux étaient situés dans la principauté. Photographies, témoignages fracassants, ou encore enregistrements audio de proches ou de journalistes, les ingrédients d'un magnifique cocktail molotov pour faire exploser la réputation du prince sont selon lui dans son dossier.

Du côté de Monaco, Maître Thierry Lacoste représentait et représente toujours Albert Grimaldi, qui démentait et dément fermement les accusations de l'ex-espion. Pour le contrer, le Palais Princier a même annoncé, via un communiqué, qu'il engageait une procédure contre le fameux Robert Eringer.

Le 26 janvier dernier, alors que le plaignant et son avocat se sont rendus devant la cour de Santa Barbara afin de régler ce différend par voie judiciaire, aucun représentant du prince n'était présent (son avocat avait expliqué la raison de cette absence ici). Ainsi, l'audience avait été reportée au 24 mars.

Dans ce laps de temps, le plaignant réclamant toujours 40 000 euros, nous pensions qu'Albert allait régler l'affaire à l'amiable. Selon l'hebdomadaire Bakchich, il n'en est rien - et c'est étonnant ! - puisque son accusateur de désarme pas et l'attend finalement de pied ferme, au Palais de justice de Los Angeles, le 14 juin prochain (nouvelle date fixée), salle 40 précisément.

Si ce soi-disant ex-espion du prince a vraiment un dossier, nous verrons bien. Mais si ce ne sont que des effets d'annonce et que le prince considère que cette médiatisation s'apparente à du chantage... il a raison de ne pas payer, même 40 000 euros. Une modeste somme pour lui certes, mais, sur le principe, il ne faut jamais céder au chantage.

Tout sera dénoué à ce moment-là... Encore un peu de patience.

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