Alec Baldwin : L'actrice arrêtée pour l'avoir harcelé vit aujourd'hui un enfer

Une affaire incroyable ! Geneviève Sabourin, arrêtée à New York le 8 avril pour avoir harcelé l'acteur Alec Baldwin, vient d'expliquer comment elle vivait aujourd'hui, une fois relâchée par la police. Des terribles conditions qu'elle raconte, elle l'actrice inconnue de 40 ans, que son célèbre collègue américain de 54 ans accuse de harcèlement aggravé. Libérée sur parole par un juge de New York, elle doit se tenir éloignée d'Alec Baldwin, qui vient d'annoncer ses fiançailles avec Hilaria Thomas.

La Québécoise Geneviève Sabourin raconte à l'Agence QMI qu'elle ne donnera pas sa version des faits, car l'enquête est en cours, mais confie qu'elle vit un enfer depuis sa libération : "J'accepte de parler parce que je veux que les gens connaissent ma situation actuelle. J'ai l'impression d'être encore en prison, je me sens comme une fugitive, comme un animal traqué. C'est inhumain et insoutenable, ce que je vis. Je veux que la justice suive son cours normal, je ne veux pas interférer. J'étais tétanisée les premiers jours. Quand la fatigue a pris le dessus, les larmes sont sorties. Ce sont des larmes de découragement, surtout quand tu ne vois pas la lumière au bout du tunnel, parce que la machine est trop grosse. Je suis en cavale, j'ai peur, ce n'est pas évident. Je paie tout en argent comptant pour ne pas laisser de traces. Imagine si les médias me trouvent alors que je suis en déplacement, je n'ai pas envie de me transformer en Lady Diana sur la route. Dès que j'entends un bruit, je suis aux aguets, prête à repartir. Je n'arrive pas à fermer l'oeil. Je ne vois pas la lumière du jour. Je mange dans des drive-thru, je me mets une toque de laine et des lunettes quand je sors."

On apprend également qu'elle dort très peu, qu'elle a pris la route, seule, au volant de sa voiture et s'est arrêtée dans un Best Western, à Nyack, au nord de Manhattan, où elle a finalement passé la semaine. Sans voir ni famille, ni amis. Que ses bagages sont faits, posés à côté de la porte. Prête à partir.

Geneviève Sabourin avait rencontré Alec Baldwin il y a une dizaine d'années sur le plateau de tournage du film The Adventures of Pluto Nash. Aujourd'hui, elle fait face à cinq chefs accusations, dont deux de harcèlement aggravé au deuxième degré.

Complètement perdue, la comédienne avoue : "Je n'ai aucune idée de ce que je vais vivre dans une heure, je n'ai pas l'impression d'avoir le contrôle de ma vie. C'est le tsunami en ce moment." Les médias la harcèlent, l'histoire a pris une ampleur folle.

Selon la plainte déposée par Alec Baldwin, la jeune femme l'a submergé de SMS et d'e-mails depuis qu'il avait accepté de dîner avec elle en 2010, pour rendre service à un(e) ami(e). Au début agacé, l'acteur qui sera à l'affiche du prochain Woody Allen, To Rome With Love, dès le 4 juillet, est ensuite devenu inquiet quant aux messages que lui envoyait Geneviève Sabourin. L'un des mails stipulait même : "J'ai besoin de commencer ma nouvelle vie, avec mon nouveau nom, ma nouvelle carrière dans mon nouveau pays, à l'aide mon nouveau mari, toi !" A noter qu'elle lui aurait également déclaré qu'elle voulait avoir un enfant de lui et lui emprunter de l'argent.

Une audience à la cour est prévue le 14 mai. D'ici-là, la jeune femme, qui se défend tant bien que mal, prétendant que la relation était dans les deux sens, va devoir tenir bon dans cette atmosphère pesante.