Alec Baldwin a beau s'être senti attaqué, c'est lui qui a provoqué le scandale en répliquant de façon très violente. L'acteur américain n'a pas digéré qu'un journaliste du Daily Mail écrive un article affirmant que sa femme, Hilaria Thomas, enceinte de leur premier enfant, tweetait durant les funérailles du héros des Soprano, James Gandolfini. Sur son compte Twitter, il a rétabli sa vérité en défendant sa femme bec et ongles, mais en insultant aussi lourdement l'auteur du papier.
L'heure est désormais aux excuses, mais la star de 30 Rock dément avoir tenu des propos homophobes. Dans un communiqué, Alec Baldwin a présenté ses excuses mais il a bien précisé que sa colère n'avait aucun sous-entendu homophobe et qu'il n'avait pas voulu donner au mot "queen" (qu'on peut traduire en "salope" ou "folle") le sens qui a été perçu. Twitter a réactivé le compte de Baldwin après avoir supprimé les messages contestés, mais nombreux sont ceux qui continuent de croire que le comédien a bel et bien proféré des insultes homophobes.
Alec Baldwin a ainsi expliqué par communiqué au GLAAD, en français, Alliance gay et lesbienne contre la diffamation : "Mon coup de sang contre George Stark du Daily Mail n'avait aucun lien avec l'orientation sexuelle de quiconque. Ma colère était directement destinée à M. Stark pour avoir menti et répandu de fausses informations à propos de ma femme. En tant que personne qui lutte contre l'homophobie, je m'excuse." En interview pour Gothamist.com, il revient sur l'utilisation du mot "queen" : "Je connais des femmes qui agissent de façon 'queeny', je connais des hommes hétéros qui le font aussi, et je connais des hommes gays qui le font. Ce mot n'a pas forcément une connotation sexuelle. Pour moi, cela vise les personnes qui se croient au-dessus de tout."
L'animateur de CNN, Anderson Cooper - qui a fait son coming-out il y a un an - a tweeté de son côté : "Pourquoi Alec Baldwin a un laissez-passer quand il utilise des insultes homophobes ? Si un conservateur avait dit qu'il voulait casser la gueule à une 'queen' [folle], il aurait été lynché."