Il y a quelques jours, la journaliste Céline Alonzo accusait la société de production 3ème Oeil de plagiat concernant la nouvelle émission d'Alessandra Sublet - qui fera sa grande première sur France 5 le 27 octobre prochain -, Fais moi une place. Pierre-Antoine Capton, le directeur de 3ème Oeil Productions, est une nouvelle fois monté au créneau afin de démentir les accusations de la journaliste dans l'émission La semaine des médias, qui sera diffusée sur i-Télé à 14h dimanche 20 octobre, présentée par Matthias Gurtler.
Lors d'un entretien accordé au Point il y a peu, Pierre-Antoine Capton avait déjà qualifié cette polémique de "mensonge". Cette fois-ci, dans un extrait de son interview accordée à i-Télé, il va plus loin. Ce dernier nie les propos de la journaliste indépendante et indique que cette dernière n'a pour le moment assigné personne en justice.
Selon ses dires, ni lui, ni Alessandra Sublet n'ont rencontré Céline Alonzo. Pierre-Antoine Capton explique en effet qu'il aurait reçu un mail au mois de mars de cette dernière, évoquant un projet intitulé Passion de star et dont le concept était "une journée passée à Paris pour faire du shopping", "un programme court destiné à la chaîne Stylia".
Souhaitant visiblement pratiquer une politique de transparence sur le sujet, Pierre-Antoine Capton continue ensuite de se "justifier". "Un an et demi avant, on avait vendu le programme à France 2. Il s'avère qu'ils avaient La parenthèse inattendue en même temps donc ça a été décalé. En gros, le programme Fais-moi une place avait été vendu avant la proposition de la journaliste indépendante", explique-t-il alors. Je me sens obligé de me justifier... c'est assez terrible, on peut donc tendre un micro à n'importe qui et dire n'importe quoi", se désole-t-il.
L'argument le plus fort énoncé lors de l'interview est sans conteste celui du "chantage financier". Toujours selon les déclarations Pierre-Antoine Capton, avant que Céline Alonzo évoque le plagiat dans la presse, cette dernière aurait demandé de l'argent à la maison de production. Ce que cette dernière aurait refusé.
Prêt à tout pour défendre le concept de Fais-moi une place, ce dernier, qui précise que ni lui ni la chaîne n'ont été assignés en justice (du moins pour l'instant !), ne demande qu'une chose : poursuivre cette histoire en justice afin "d'être un peu tranquille".