Les envies de mariage d'Alfredo Di Stefano (86 ans) et Gina Gonzalez (36 ans) n'ont pas fini de faire couleur de l'encre... Accusée de profiter de la faiblesse de la légende du Real Madrid puis d'avoir fui l'Espagne avec une somme d'argent en liquide, sa jeune secrétaire costa-ricaine contre-attaque. Devant plusieurs médias à Madrid, vendredi 31 mai, elle a assuré que le président d'honneur des Merengues était "privé de sa liberté".
En guerre ouverte contre les fils d'Alfredo Di Stefano, qui ont demandé sa mise sous tutelle, Gina Gonzalez n'a pas hésité à les mettre en cause et faire de graves accusations. "J'ai des informations selon lesquelles ces derniers jours, Alfredo a pris le téléphone chez lui, a contacté certaines personnes et à ce moment-là a vu sa communication être interrompue. Autrement dit, on lui a enlevé le téléphone pour qu'il ne puisse pas continuer à parler. Il est évident qu'il est privé de sa liberté", a-t-elle déclaré en lisant un communiqué. Et la jeune femme ne compte pas se laisser faire puisqu'elle a contacté "le Real Madrid, la Fédération espagnole de football, l'UEFA, la FIFA" et même "le gouvernement argentin" afin de les sensibiliser à l'affaire.
Pourtant, du côté des cinq enfants d'Alfredo Di Stefano, on parle d'accusations "totalement fausses". Ces derniers ont toujours assuré avoir demandé sa mise sous tutelle, le 26 avril dernier, uniquement pour des raisons de santé. "Notre décision de solliciter la mise sous tutelle de notre père est exclusivement motivée par le désir d'assurer sa protection dans tous les domaines de sa vie et si nous l'avons prise, c'est en raison de son état de santé et après évaluation par un docteur expert en psychiatrie", expliquaient-ils dans un communiqué le 9 mai. A 86 ans, il est vrai qu'Alfredo Di Stefano n'a plus toute ses capacités. Il a également déjà dû subir un quadruple pontage coronarien en 2005 et a du mal à se déplacer seul.
Sans se douter que cela créerait une telle polémique, Alfredo Di Stefano avait laissé entendre dans les colonnes d'El Mundo que l'annonce de ce futur mariage allait froisser ses enfants : "Mes enfants devraient être contre, mais je ne m'inquiète pas. Nous voulons juste être ensemble." D'après El Pais, cette guerre ouverte entre les deux clans serait essentiellement liée au nom Di Stefano, véritable marque, plutôt qu'à sa relative fortune. "Après sa mort, le patrimoine sportif de Di Stefano sera juteux. Son nom et la commercialisation qui en découle sont déjà déposés", rappelle le quotidien.