Quelques jours après avoir annoncé qu'elle allait s'opposer à Lafarge en Syrie et défendre les intérêts d'un groupe de femmes yézidies, Amal Clooney a reçu un prix prestigieux. Avant d'aller une nouvelle fois s'opposer à l'État islamique, l'avocate britannique spécialisée dans les droits de l'homme a pris part, mercredi 5 décembre 2018, à un dîner organisé par les Nations unies à New York.
Divine dans une robe bleue et blanche, Amal a reçu le prix du Global Citizen of the Year, sous les yeux de son mari on ne peut plus fier, George Clooney. Discret dans l'assemblée, l'acteur hollywoodien était accompagné de ses parents, Nick et Nina, pour soutenir la sublime et respectée Amal.
Pendant la soirée, l'avocate au barreau de Londres n'a pas manqué de marquer à nouveau son engagement et a notamment fustigé Donald Trump. Qu'importe si ce 5 novembre était le jour des obsèques de George H. W Bush et que l'actuel pensionnaire de la Maison Blanche a appelé à un forme d'unité nationale alors que le pays est totalement divisé. Pour Amal Clooney, le dirigeant conservateur est en train de "donner le feu vert" aux régimes autocratiques que sont la Corée du Nord, les Philippines, l'Arabie saoudite, la Hongrie, la Turquie et, depuis peu, le Brésil.
"Le président américain a donné un feu vert à tant de régimes qui ont qualifié la presse dans ce pays d'ennemi du peuple. Et, bien sûr, il y a deux mois, un journaliste du Washington Post, Jamal Khashoggi, s'est rendu à un consulat à Istanbul et a été torturé à mort", a notamment déclaré la mère des jumeaux Ella et Alexander Clooney.
Le couple a dans la foulée annoncé la mise en place de TrialWatch, un projet lancé par la Clooney Foundation for Justice qui se chargera de surveiller de près divers procès incluant journalistes, figures d'opposition, membres de la communauté LGBTQ, minorités religieuses, femmes et filles, dans le but de dénoncer les diverses pressions dont ces personnes font l'objet et de les défendre face aux puissants.