Le 5 juillet 2016, Amaury Leveaux était placé en garde de vue, accusé de violences conjugales par Elizaveta Stavarskaya, son ex-compagne avec qui il a eu un fils, Edward, il y a tout juste deux ans. M6 avançait à l'époque que l'ancien nageur de 31 ans l'aurait projetée contre le mur avant de lui asséner une gifle. "La police est intervenue dans la nuit de dimanche à lundi dans un appartement du 7e arrondissement de Paris. Sur place, ils ont trouvé une femme qui accuse l'ancien nageur olympique de l'avoir frappée", rapportait la chaîne télévisée. De nombreux médias avaient repris cette information, mais comme souvent... la relaxe n'a jamais été annoncée.
L'affaire est en effet close depuis l'hiver dernier, et Amaury Leveaux a été relaxé par un jugement du 1er mars 2017, en raison de la réciprocité des gestes violents lors de cette dispute alcoolisée qui a dégénéré. Purepeople a rencontré l'ex-champion olympique qui revient sur cette affaire.
Purepeople : Vous avez été relaxé dans l'affaire qui vous opposait à votre ex-compagne qui vous accusait de violences conjugales, comment avez-vous accueilli ce verdict ?
Amaury Leveaux : Pour moi, c'était tout à fait normal que je sois relaxé. Je n'avais rien fait ! Tout le monde le savait, y compris mon ex-compagne. On est d'ailleurs partis en vacances juste après cette dispute. Sa plainte était de la pure manipulation. Ça fait très mal de se retrouver accusé de violences que l'on n'a pas commises.
Avez-vous eu besoin de vous reconstruire après cette affaire ?
Rester en garde à vue pendant 42 heures n'est pas anodin. L'attente du jugement non plus. Mais cette relaxe va m'aider à oublier. Nous nous sommes séparés en septembre 2016. J'étais vraiment au fond du gouffre.
Vous avez arrêté votre carrière sportive fin 2013 alors que vous veniez d'être sacré
champion du monde du relais 4x100 m nage libre. Que vous a apporté cette jeunesse de sportif de haut niveau ?
L'ambition, l'envie d'aller toujours plus haut. Mon père est parti lorsque j'avais 6 ans, tous les profs disaient que j'étais un cancre à l'école et que je "finirais éboueur". Ma mère a eu des bons de piscine gratuits avec accès illimité et c'est comme ça que j'ai commencé à nager. Après, j'ai connu les beaux hôtels, la belle vie pendant les compétitions, l'esprit d'équipe et la joie après les victoires. Mais ce dont je suis le plus fier, c'est d'avoir eu le nom de mon pays sur mon bonnet et mon maillot.
Quels conseils donneriez-vous à votre fils Edward, s'il voulait un jour entamer une
carrière de sportif de haut niveau ?
Je gérerais tout ! Il n'aurait pas d'agent. Je connais très bien ce milieu aujourd'hui et je serais le mieux placé pour le conseiller. Quoi qu'il en soit, il fera bien ce qu'il veut mais les deux choses primordiales que j'aimerais lui inculquer sont : la politesse et le goût de l'école !
Regrettez-vous d'avoir publié cette autobiographie en 2015 intitulée Sexe, drogue et natation dans laquelle vous dénonciez certaines pratiques de ce milieu et qui a fait couler beaucoup d'encre ?
Je regrette juste que mon livre soit résumé à ces huit lignes polémiques ! J'y parle surtout de mon enfance et de mon parcours.
À quoi aimeriez-vous que votre vie ressemble dans quelques années ?
J'aimerais pouvoir gérer des loges dans les principaux lieux sportifs tels que Roland-Garros ou le Stade de France. Pour donner à des jeunes la possibilité d'y accéder. Quand on est dans les loges, on est déjà champion ! Le sport est un fabuleux ascenseur social.
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