Après deux ans de collaboration, Andy Murray et Amélie Mauresmo ont décidé d'un commun accord de suivre des chemins séparés. Si leur déclaration laisse entendre qu'ils partent en bons thermes, des rumeurs laissent croire que le comportement parfois débordant du joueur écossais de 28 ans aurait nui à leur histoire professionnelle...
"Des petites nouvelles ! À très vite... Andy Murray et Amélie Mauresmo annoncent aujourd'hui qu'ils ont décidé de mettre fin à leur collaboration de deux ans. Le partenariat réussi entre Amélie et Andy a vu Andy reprendre la place de numéro deux mondial et gagner ses premiers titres sur terre battue. Travailler avec Andy au cours des deux dernières années a été une expérience formidable pour moi. J'ai beaucoup apprécié le fait de faire partie de la bonne équipe qu'il a autour de lui. Consacrer assez de temps à voyager a été un défi pour moi. Je lui souhaite à lui à l'équipe le meilleur et j'espère qu'il va gagner beaucoup d'autres titres", a écrit Amélie Mauresmo sur Facebook. L'ancienne star des courts, actuelle capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, est récemment devenue maman pour la première fois et jongler entre ses obligations devenait sans doute très difficile.
De son côté, Andy Murray a déclaré : "J'ai beaucoup appris d'Amélie pendant ces deux années, sur et en dehors du court. Elle a été une influence apaisante sur l'équipe et ne plus l'avoir dans les parages nous manquera. Je vais prendre du temps pour réfléchir aux prochaines étapes et comment progresser mais j'aimerais la remercier pour tout ce qu'elle a fait, elle a été une membre utile de l'équipe."
Derrière ce respect mutuel se cacherait toutefois autre chose... Selon un long papier du journal L'Équipe, la tendance d'Andy Murray a insulter ou invectiver les membres de son équipe quand il est en difficulté sur le court aurait pu peser dans la balance. En outre, le quotidien sportif ne manque pas de souligner que l'intensité de la relation de travail entre le joueur et Amélie Mauresmo s'était considérablement réduite ces derniers mois.
Thomas Montet