A quelques jours de son mariage, le 11 avril 2015, avec Kim Sears, sa bien-aimée et première supportrice depuis près de dix ans, Andy Murray ne semble toujours guère plus avancé.
En mars, concentré sur le tournoi d'Indian Wells, l'Ecossais avouait avec désinvolture situer la date de leurs noces grâce au calendrier des compétitions de l'ATP : "C'est dans trois semaines, le samedi, c'est tout ce que je sais (...) Je sais que c'est le week-end avant Monte-Carlo [à partir du 12 avril, NDLR] et le week-end après Miami [à partir du 25 mars]", déclarait-il sans ambages, dans le style brut de décoffrage qu'on lui connaît. Début avril à Miami justement, où il a atteint la finale, cédant dans son bras de fer avec le numéro un mondial Novak Djokovic (jeune marié un tantinet plus romantique), le tennisman de 27 ans ne s'est pas franchement montré beaucoup plus concerné...
Si Kim Sears se prépare à devenir Mme Murray, c'est en quasi-célibataire qu'elle a organissé le jour J : à part pour le buffet, son obsession, Andy ne s'est pas beaucoup impliqué dans les préparatifs et lui a laissé toute latitude, préférant s'occuper de petites balles jaunes plutôt que de faire-part et de déco. "Je crois que, dans la plupart des cas, il vaut mieux laisser les femmes faire les choses comme elles l'entendent, a-t-il expliqué dans une interview accordée en Floride en marge de l'Open de Miami. Pour ce qui concerne les fleurs, l'association des couleurs et ce genre de choses, je ne pourrais vraiment pas m'en préoccuper moins, honnêtement." Ça, ça venait du coeur !
Un mot sur la musique choisie pour animer les noces, peut-être ? "C'est un élément dont nous avons parlé ensemble", répond-il. Il faut dire qu'après tant d'années de vie commune, le grand Ecossais n'a plus tellement de secrets pour sa fiancée : "En fait, je ne suis pas stressé à l'idée de me marier parce que ça fait quelque chose comme neuf ans et demi que nous sommes en couple, et six ou sept ans que nous vivons ensemble. Alors je ne pense pas que ça va changer grand-chose. J'ai en quelque sorte l'impression que nous sommes déjà mariés, vu la manière dont nous passons notre vie ensemble", déclarait-il précédemment, un rien blasé.
Mais quand on en vient à lui parler des mets qui seront servis samedi prochain au Cromlix House Hotel, son sublime manoir situé à quelques kilomètres de sa ville natale de Dunblane et choisi pour la noce, le gaillard entraîné par Amélie Mauresmo s'anime : "La seule chose dans laquelle je tenais à être impliqué, c'est la bouffe. Parce que j'aime ma bouffe, j'aime la bonne bouffe. Je l'ai accompagnée, j'ai fait les dégustations, et j'ai aussi goûté le gâteau. Alors je dirais que c'est l'aspect dans lequel j'ai été le plus impliqué."
On ne doute pas qu'il le sera bien plus encore au moment d'échanger ses voeux avec Kim Sears en la cathédrale de Dunblane (dont les abords risquent d'être pris d'assaut par les admirateurs de l'enfant du pays). Son frère Jamie, Ross Hutchins, un ami de longue date, et, s'il le peut, Carlos Mier, son camarade du temps de l'académie de tennis à Barcelone, seront ses témoins ; Kim aura quatre demoiselles d'honneur.
Quant à la suite des événements, Andy Murray avouait : "Je crois que je serai un peu plus nerveux quand il s'agira de fonder une famille, parce que ça aura des répercussions sur notre vie, dans le bon sens du terme." D'abord la lune de miel, on verra pour le reste...