Angelina Jolie n'a pas oublié les réfugiés syriens. L'actrice américaine de 39 ans n'a pas manqué de fustiger le Conseil de sécurité de l'ONU pour son impuissance à mettre fin à la guerre en Syrie. Elle a lancé, ce vendredi 24 avril 2015, un vibrant appel à aider les réfugiés.
Comme on le révèle l'AFP, l'épouse de Brad Pitt intervenait devant le Conseil, ce qui l'a amenée, a-t-elle rappelé, à visiter à onze reprises des camps de réfugiés syriens. Tous les yeux étaient rivés sur l'actrice et maman de six enfants (Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Vivienne et Knox), belle et élégante dans un ensemble de couleur ivoire. Et cette fois-ci ce ne sont pas ses talents de comédienne ni de réalisatrice qui ont impressionné. La star était là en tant qu'envoyée spéciale du Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
Celle qui a mis un terme à la rumeur selon laquelle elle souhaiterait adopter un septième enfant avec son mari, superbe dans cette veste classique, portée avec de ravissants bijoux, cheveux lâchés et soyeux, a profité de l'occasion pour fustiger le Conseil de sécurité de l'ONU. "La mission de l'ONU est de prévenir et de mettre fin aux conflits, or nous avons échoué à le faire en Syrie, a-t-elle déploré. Cette crise est rendue encore pire par les divisions et l'indécision qui empêchent le Conseil de sécurité d'assumer ses responsabilités." Le HCR a estimé le nombre de personnes ayant fui le pays à 3,9 millions, en quatre ans. Et depuis le début de la crise syrienne, le Conseil est profondément divisé entre Occidentaux d'un côté qui veulent faire pression sur Damas, et la Russie et la Chine de l'autre qui protègent le régime syrien.
"Allez voir de vos yeux leur souffrance !"
Pour elle, l'ONU se doit de se retrouver devant ses responsabilités. Engagée, elle a ainsi clamé devant les ministres du Conseil et les ambassadeurs présents : "Allez voir de vos yeux leur souffrance !" La star d'Une vie volée et réalisatrice d'Au pays du sang et du miel a lancé un appel à l'unité du Conseil pour régler au plus vite ce conflit. Ainsi qu'à aider les Syriens en fuite vers les pays voisins (Liban, Jordanie, Irak ou encore Turquie). Elle n'a pas hésité à rappeler, l'air grave, que des centaines de migrants ont péri dans les eaux en tentant de traverser la Méditerranée.
"Si nous ne pouvons pas mettre fin au conflit, nous avons un devoir moral d'aider les réfugiés et de leur offrir des solutions légales pour qu'ils soient en sécurité", a-t-elle affirmé, invitant les représentants des 15 pays du Conseil à se rendre dans les camps de réfugiés syriens. "Ces réfugiés ne peuvent pas venir au Conseil alors, s'il vous plaît, allez à leur rencontre", a-t-elle indiqué.